NKM réaffirme son “soutien total” à François Fillon

NKM réaffirme son “soutien total” à François Fillon

Nathalie Kosciusko-Morizet, conseillère politique de François Fillon, a affirmé vendredi son soutien total à François Fillon,...
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Nathalie Kosciusko-Morizet, conseillère politique de François Fillon, a affirmé vendredi son soutien total à François Fillon, empêtré dans les affaires judiciaires mais conforté cette semaine dans sa position de candidat de la droite.

"Lors de la primaire, j'ai pris l'engagement public de soutenir notre candidat, et depuis j'ai maintenu mon soutien constamment", a déclaré la députée LR de l'Essonne dans une interview au Figaro.

"Il est le vainqueur de la primaire, pour moi il est le candidat légitime (...) Mon soutien à notre candidat est donc total", a assuré l'ex-candidate à la primaire de la droite remportée par François Fillon.

Interrogée sur le peu de prises de paroles en faveur de M. Fillon qu'elle aurait assurées ces dernières semaines, Mme Kosciusko-Morizet a répondu qu'elle ne "voulai(t) pas rajouter du bruit au fracas, ni ajouter du commentaire et de la confusion dans ce moment de doutes" pour les électeurs.

Vendredi dernier, elle avait écarté par un tweet les rumeurs la donnant partante de la campagne de François Fillon.

"NKM n'a rien dit parce qu'elle voulait sa circonscription", glissait cependant jeudi un élu LR filloniste, à propos de la députée, investie dans la 2e circonscription de la capitale pour les législatives (celle de François Fillon).

L'élue LR y voit quant à elle "la continuité d’un combat engagé dès 2013 pour la reconquête de la capitale, contre le sectarisme socialiste de Mme Hidalgo".

Concernant la campagne de François Fillon, elle a salué la fermeture d'une "période dure mais salutaire" et la fin des "tentations de plan B", Mme Kosciusko-Morizet a appelé à repartir en campagne sur le "projet".

"Je suis convaincue que la France a besoin d’un changement de système, et non d’une modification à la marge, ce qu’ont fait la gauche et parfois la droite. Seul François Fillon peut y conduire", a-t-elle lancé, écartant les sondages qui donnent le candidat de la droite largement distancé par le duo Le Pen/Macron.

"Dans cette campagne, (...) rien n’est cristallisé. Il y a eu dans notre électorat un fort désarroi à la hauteur du désir d’alternance. Mais rien n’est joué justement du fait de cette envie des Français de mettre fin au quinquennat socialiste", a-t-elle analysé.

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