Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Mis en cause par les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui dans leur dernier livre « Nos très chers émirs », l’accusent d’avoir tenté de monnayer ses services auprès de l’ambassadeur du Qatar, Jean-Marie Le Guen a répliqué cet après-midi. Interrogé par le député LR Georges Fenech, le nouveau secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie a affirmé que l’un des journalistes « par ailleurs bien connu » était « l’un des porte-paroles de Bachar al-Assad » en France.
C’est d’une bassesse innommable » a réagi Georges Malbrunot, invité de l’émission Sénat360. « On a l’impression d’avoir un ministre, secrétaire d’Etat qui botte en touche (…) un ministre qui fait diversion parce qu’il n’a rien à répondre sur le fond ». Si Jean-Marie le Guen a, une nouvelle fois, assuré avoir porté plainte contre les auteurs, Georges Malbrunot, lui, dément. « On est extrêmement serein. Que la Justice fasse sont travail, si tant est qu’elle soit saisie. Ce matin, notre avocate a appelé le parquet de Paris et il n’y a aucune trace d’une plainte de Jean-Marie Le Guen » indique-t-il. Enfin, le journaliste ajoute que « peut-être d’autres choses apparaitront bientôt ». « Donc on est extrêmement serein » conclut-il.
Sens Public