« Notre but à moyen terme est de faire en sorte qu’il y ait un islam cultivé », affirme Jean-Pierre Chevènement
Le président de la fondation de l’islam de France affiche ses ambitions. Au micro de Public Sénat, Jean-Pierre Chevènement voit sa fondation comme un outil contre l’islam radical.

« Notre but à moyen terme est de faire en sorte qu’il y ait un islam cultivé », affirme Jean-Pierre Chevènement

Le président de la fondation de l’islam de France affiche ses ambitions. Au micro de Public Sénat, Jean-Pierre Chevènement voit sa fondation comme un outil contre l’islam radical.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Chevènement, a été nommé à la tête de la fondation de l’islam de France il y a un an, au jour même de sa création. Jean-Pierre Chevènement est revenu sur les grandes ambitions d’une fondation aujourd’hui méconnue. « La fondation de l’islam de France est une réponse parmi d’autres au défi que nous jette l’islam radical », explique en préambule Jean-Pierre Chevènement. « Une réponse par la culture, par l’éducation et par des actions sociales. »

Les principales missions de la fondation de l’islam de France sont : « la formation des imams, la formation profane, le soutien à l’islamologie, à la recherche (…) et puis des actions en matière culturelle », explique Jean-Pierre Chevènement. L’objectif affiché « est de faire en sorte qu’il y ait un islam cultivé avec des imams formés à bac + 5 comme le sont les curés, les rabbins etc. » Jean-Pierre Chevènement précise que la fondation soutient « l’islamologie à travers des bourses de doctorat, de master. »

D’autres propositions sont égrenées par l’ancien Premier ministre : « Pour le prêche du vendredi, il serait bon qu’il soit dit en français », la mise en place d’une redevance sur le marché des produits Halal pour « mieux financer la rémunération des imams. »

Jean-Pierre Chevènement annonce également le lancement d’un « campus numérique qui a pour but de faire comprendre que la civilisation européenne et la civilisation musulmane se sont développées non pas seulement de manière conflictuelle mais aussi par des échanges réciproques, féconds ».  

Voir l'intégralité de l'interview :   

« La République peut relever le défi de l'islam de France »
07:45

Partager cet article

Dans la même thématique

« Notre but à moyen terme est de faire en sorte qu’il y ait un islam cultivé », affirme Jean-Pierre Chevènement
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le