Jordan Bardella, tête de liste du RN pour les élections européennes, a revendiqué dimanche le droit de se poser des questions sur l'origine de l'incendie de Notre-Dame, sans être aussitôt accusé de verser dans le "fake news".
"On a le droit de se poser des questions. Etait-ce un accident, était-ce quelque chose de volontaire ? Ce sont des questions que je me suis posées. On a appris hier en fin de journée que la piste de l'accidentel était privilégiée, je m'en réjouis. Mais moi je revendique dans notre pays, quand il y a des faits comme cela, de s'interroger", a souligné le candidat du Rassemblement national dans l'émission Dimanche en politique sur France 3.
"Or, on voit ce glissement très facile avec notamment les incriminations aux fake news. Dès que vous ne partagez pas l'avis de LREM ou de certains journalistes, tout de suite, vous êtes cloué au piloris", a ajouté la tête de liste du parti de Marine Le Pen pour le scrutin du 26 mai.
Alors que la piste accidentelle a été privilégiée par les autorités dès le soir de l'incendie de la cathédrale lundi, le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a suscité la polémique en affirmant mardi que les Parisiens voulaient savoir "ce qui s'est passé", si c'était un "accident" ou un "attentat".
"On n'est pas responsable politique quand on se complaît dans le complotisme", avait cinglé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.