Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb a déclaré vendredi, vouloir travailler à la "médiation" avec l'ensemble des acteurs de l'épineux dossier de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, tout en mettant en garde contre une "certaine radicalisation".
"On va essayer de travailler sur la médiation et donc nous ne voulons pas de mesures qui soient des mesures brutales", a assuré le nouvel hôte de Beauvau, sur RTL.
Jeudi, le chef du gouvernement Edouard Philippe a promis une médiation avant une décision "claire" et "assumée" sur ce dossier. M. Collomb a dit souhaiter travailler "avec l'ensemble de la population, y compris des représentants de ceux qui occupent les lieux".
M. Collomb fait surtout référence aux "écologistes qui peuvent être plus modérés" auxquels le nouveau ministre en charge de l'environnement Nicolas Hulot "saura parler".
Le ministre de la Transition Ecologique et Sociale Nicolas Hulot, arrivant à l'Elysée pour participer au premier conseil des ministres du nouveau gouvernement, le 18 mai 2017
AFP
Opposées au projet qui prévoit le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique, au sud de l'agglomération, vers Notre-Dame-des-Landes, à 20 km au nord de la ville, plusieurs centaines de personnes occupent une "ZAD" (Zone à défendre), et refusent de quitter le site.
"Je mets en garde contre une certaine radicalisation, il faut faire attention dans le langage de celles et ceux qui encadrent", a averti le ministre de l'Intérieur.
"Dans ma génération, on a connu, par exemple, les dérives qui ont pu avoir lieu en Allemagne et en Italie", a souligné M. Collomb, 69 ans, faisant référence aux actions violentes des Brigades Rouges ou de la Bande à Baader qui ont ensanglanté la péninsule italienne et la République fédérale d’Allemagne (RFA) dans les années 1970 et 1980.
"Il faut faire attention à ce que la violence du langage d'un certain nombre d'hommes et de femmes politiques ne finisse pas dans la violence des actes", a-t-il poursuivi.
"Il y a des mots dans le débat politique français du côté de l'extrême gauche et quelques fois de l'extrême droite, qui sont extrêmement violents et donc peuvent pousser les gens à la radicalisation. La radicalisation n'est pas simplement islamiste", a déclaré le ministre.
En avançant l’idée d’une « contribution modeste » pour recréer le lien entre communes et citoyens, le ministre François Rebsamen a relancé ce débat sensible de la fiscalité locale. Au Sénat, tous les sénateurs dénoncent la suppression de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron. A la place, le sénateur Bernard Delcros, président de la délégation aux collectivités, soutient l’idée d’une « contribution » qui serait « différentiée, en fonction des revenus des habitants », via « une remise à plat » des impôts locaux.
Selon Valeurs Actuelles, l’animateur star, Cyril Hanouna songe à se présenter à la prochaine élection présidentielle. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Interview du communicant, Philippe Moreau-Chevrolet co-auteur de la bande dessinée « Le Président » (ed Les Arènes 2020) dans laquelle il avait imaginé la candidature de Cyril Hanouna à la Présidentielle de 2022.
La sénatrice socialiste, Corinne Narassiguin présentait, ce mardi, sa proposition de loi visant à encadrer et réduire le nombre de contrôles d’identité. L’objectif est de mettre fin aux contrôles « au faciès ». Un premier pas, selon elle, pour retrouver des rapports apaisés entre la police et la population dans certains quartiers.
Défenseur de ce mode de scrutin de longue date, le premier ministre consulte mercredi le RN, favorable aussi à la proportionnelle. Manière d’envoyer un gage au parti qui le menace encore d’une censure. La gauche est pour, mais ses alliés LR sont clairement opposés. A moins que le retour du cumul des mandats entre aussi dans les discussions.