Notre-Dame-des-Landes : Yannick Jadot met en cause Manuel Valls
Le 13 décembre prochain, le rapport de médiation sur le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera remis au Premier ministre. Invité de Territoires d’Infos ce vendredi, l’eurodéputé écologiste s’oppose fermement à ce projet et blâme le précédent gouvernement.

Notre-Dame-des-Landes : Yannick Jadot met en cause Manuel Valls

Le 13 décembre prochain, le rapport de médiation sur le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera remis au Premier ministre. Invité de Territoires d’Infos ce vendredi, l’eurodéputé écologiste s’oppose fermement à ce projet et blâme le précédent gouvernement.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires ce vendredi, Yannick Jadot réaffirme son hostilité au projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. C’est un projet qui date des années 60 et qui a posé bien des problèmes au précédent gouvernement. Prudent, Emmanuel Macron a lancé une médiation en juin dernier. Trois personnalités sont ainsi chargées de dresser la liste des inconvénients et des avantages de ce projet. Le chef de l’État s’est engagé à prendre une décision d’ici la fin de l’année.

« Je suis contre ce projet, jusqu’au bout j’essaierai de l’empêcher » tranche Yannick Jadot. L’eurodéputé écologiste est farouchement opposé à la construction de cet aéroport. Il argue que « Notre-Dame-des-Landes est le château d’eau de la Loire Atlantique, c’est une zone humide extrêmement importante pour toute la région et surtout on n’en a pas besoin, on a un aéroport actuel. »

Yannick Jadot pointe « la responsabilité dramatique du précédent gouvernement »

Pour l’eurodéputé écologiste le débat a déjà eu lieu. Yannick Jadot rappelle qu’il a fait partie du « comité national de la transition écologique (…) il y a dedans les régions, les mairies, les départements, des parlementaires de tous bords politiques, les associations, tout le monde était là. » Pour autant, il ne reconnaît pas le référendum organisé par le précédent gouvernement.

« Quand Manuel Valls a proposé cette consultation, pro et anti Notre-Dame-des-Landes ont été unanimement contre cette consultation tellement elle était biaisée » relate-t-il. Yannick Jadot pointe « la responsabilité dramatique du précédent gouvernement » qui a « prétendument joué la démocratie contre la rationalité. » « Cette consultation était totalement tronquée, totalement tordue » s’indigne-t-il.  

Yannick Jadot met directement en cause le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls. « Heureusement que Bernard Cazeneuve comme Jean-Yves le Drian ont calmé Manuel Valls sur l’évacuation de Notre-Dame des Landes, avec tous les enjeux de sécurité que ça pose » relate-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Notre-Dame-des-Landes : Yannick Jadot met en cause Manuel Valls
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Notre-Dame-des-Landes : Yannick Jadot met en cause Manuel Valls
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le