Notre-Dame: “immense émotion” de la classe politique

Notre-Dame: “immense émotion” de la classe politique

La classe politique a fait part lundi de son "immense tristesse", après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La classe politique a fait part lundi de son "immense tristesse", après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a conduit le président de la République à reporter son allocution pour répondre à la crise des "gilets jaunes".

"Totalement bouleversé par l'incendie de Notre-Dame-de-Paris : notre histoire millénaire, notre mémoire, notre culture touchées au cœur", a twitté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

"Les images de Notre-Dame de Paris en flammes brisent le cœur... C'est notre patrimoine culturel et historique à tous qui brûle devant nous. Courage et soutien aux Pompiers de Paris pour faire face à ce terrible incendie", a réagi la secrétaire d’État Marlène Schiappa sur Twitter.

Pour le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, qui a fait part de son "immense tristesse", c'est "le cœur et l'histoire de Paris (qui) brûlent sous nos yeux".

Les chefs de parti ont réagi à l'unisson. "Immense émotion devant ces images du feu dévorant Notre-Dame. Soutien aux pompiers mobilisés. Pensée pour les fidèles et pour tous ceux qui n'ayant pas la foi sont attachés à ce joyau de notre histoire", a twitté Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste.

A droite, le patron de LR Laurent Wauquiez a dit sa "désolation en voyant partir en fumée ce symbole de nos racines chrétiennes, de la littérature de Victor Hugo. C’est toute une part de notre Histoire, de nous-mêmes, qui brûle ce soir".

Chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon s'est dit "sidéré" devant un "immense malheur". "(Emmanuel) Macron ferait mieux de se taire ce soir. L'incendie de Notre-Dame de Paris poignarde l'esprit de tous. 24h de pause politique serait bienvenue", a-t-il enjoint au moment même où l'Elysée annonçait la décision du président de la République de reporter son allocution et de se rendre sur place.

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen à manifesté son "soutien" aux "pompiers valeureux qui luttent pour éteindre l'incendie qui ravage cette merveille de notre patrimoine et de notre culture".

Secrétaire national d'EELV, David Cormand a relevé des "images terribles" et espéré "qu'il n’y (ait) pas de victimes et que ce qui pourra être sauvé le sera", faisant part de ses "pensées pour les pompiers et les secours".

Pour Benjamin Griveaux, candidat à l'investiture En Marche pour briguer la mairie de Paris, "les images de ce joyau de notre civilisation en proie aux flammes sont insoutenables". "Soutien total aux Pompiers de Paris et aux membres de la Préfecture de police", a-t-il twitté.

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Notre-Dame: “immense émotion” de la classe politique
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le