« Nous allons prier pour la révision constitutionnelle », ironise Larcher
"Nous allons prier pour la révision constitutionnelle": le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a ironisé jeudi au sujet des...

« Nous allons prier pour la révision constitutionnelle », ironise Larcher

"Nous allons prier pour la révision constitutionnelle": le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a ironisé jeudi au sujet des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Nous allons prier pour la révision constitutionnelle": le président du Sénat Gérard Larcher (LR) a ironisé jeudi au sujet des projets de l'exécutif de réforme institutionnelle, promesse de campagne d'Emmanuel Macron dans les limbes depuis l'été.

"Premier principe, et là j'ai l'impression de faire comme les intentions de prière dans l'Eglise catholique: nous allons prier pour la révision constitutionnelle", a répondu M. Larcher, converti au protestantisme, qui était interrogé par l'Association des journalistes parlementaires.

"Nous sommes disponibles pour la révision constitutionnelle", a-t-il assuré plus sérieusement, se disant "en situation d'attente".

"Pas de nouvelles" non plus, selon M. Larcher, d'un éventuel renouvellement total du Sénat en 2021, envisagé par le gouvernement pour accompagner la révision constitutionnelle et dont le président du Sénat ne veut pas.

"La seule bonne nouvelle qui pourrait venir", c'est qu'on réforme la Constitution "pour notre pays", a encore affirmé le sénateur des Yvelines, selon qui "réviser la Constitution, ça a du sens si ça permet d'améliorer le fonctionnement de la démocratie, d'être plus efficace".

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, la première version de la réforme des institutions avait été bloquée à l'Assemblée nationale à l'été 2018, victime collatérale de l'affaire Benalla.

L'exécutif a présenté en août dernier en Conseil des ministres une nouvelle mouture, sans se prononcer sur la date de son examen au Parlement.

"Nous étions arrivés à un point de convergence sur (ce) deuxième projet, il ne remettait pas en cause le droit d'amendement du Parlement, l'équilibre du bicamérisme qui est la marque de la Constitution de la Ve République", a-t-il rappelé.

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a indiqué en septembre que l'introduction d'une dose de proportionnelle lors des législatives serait examinée par les députés "d'ici juin".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Accord du Mercosur : aubaine ou menace ?

Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).

Le

« Nous allons prier pour la révision constitutionnelle », ironise Larcher
4min

Politique

« Il faut qu’autour des écoles, on n’ait pas de MacDo et de kebabs », déclare la sénatrice des Bouches-du-Rhône Brigitte Devésa

Le surpoids semble être la nouvelle épidémie du XXIè siècle. En France, près de la moitié de la population est concernée, constituant un véritable enjeu de santé publique. De quoi alerter le législateur qui entend renforcer les mesures de prévention et d’accompagnement sur le sujet. Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Brigitte Devésa et le nutritionniste créateur du nutri-score Serge Hercberg pour en débattre dans l’émission Et la santé ça va ?.

Le

« Nous allons prier pour la révision constitutionnelle », ironise Larcher
5min

Politique

Budget de l’agriculture : le Sénat adopte des crédits en baisse, la gauche dénonce les coupes dans la transition écologique

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.

Le

« Nous allons prier pour la révision constitutionnelle », ironise Larcher
2min

Politique

Dermatose des bovins : « Nous ne laisserons aucun éleveur seul », promet Annie Genevard

Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.

Le