« Nous avons réussi à contenir l’extrême droite », se félicite Aurore Bergé
Malgré les 23,43 % réalisés par le Rassemblement national aux élections européennes, la porte-parole de la République en marche a salué l’engagement d’Emmanuel Macron dans la campagne électorale.

« Nous avons réussi à contenir l’extrême droite », se félicite Aurore Bergé

Malgré les 23,43 % réalisés par le Rassemblement national aux élections européennes, la porte-parole de la République en marche a salué l’engagement d’Emmanuel Macron dans la campagne électorale.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L’écart s’est réduit à moins d'un point au fur et à mesure du dépouillement dans les grandes agglomérations, mais la République en marche et ses alliés de la liste Renaissance (22,41 %) restent derrière le Rassemblement (23,31 %). Même si le parti présidentiel reste proche de son socle électoral du premier tour de la présidentielle (24,01 %), Emmanuel Macron a raté son objectif d’arriver en tête ce dimanche aux élections européennes. Invitée ce matin de Public Sénat, la porte-parole de la République en marche n’a pas nié cette réalité. « Quand on n’est pas en tête, on peut difficilement dire qu’on l’est donc je ne vais pas dire qu’on est en tête, et qu’on a gagné cette élection européenne. »

Pour autant, la députée des Yvelines estime que la campagne menée par son camp a payé sur certains aspects. « Le président de la République a eu raison de s’engager comme il l’a fait. Son engagement a permis d’avoir ce surcroît de mobilisation des Français », a-t-elle souligné. La participation a dépassé les 50 % des électeurs inscrits, c’est quasiment huit de points de plus qu’en 2014. Surtout, elle considère que son parti a réussi à stopper l’ascension du Rassemblement national. « Même si nous ne sommes pas en tête, nous avons réussi à contenir l'extrême droite », a-t-elle affirmé.

L’ancienne membre des Républicains a aussi critiqué le discours tenu par Laurent Wauquiez hier. Le président de la région Rhône-Alpes-Auvergne a mis en cause la « lourde responsabilité » du chef de l’État dans l’équilibre des forces aux européennes. « Laurent Wauquiez peut difficilement dire que l'échec des Républicains [8,48 %] est dû à Emmanuel Macron », a rétorqué Aurore Bergé.

La députée se met aussi à rêver d’un rôle central joué par LREM au sein du futur Parlement européen. « On va réussir à constituer la troisième force politique au sein du Parlement européen. On va aussi sortir de cette bipolarité entre le Parti populaire européen et le Parti socialiste européen. On ne pourra pas faire sans nous. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Nous avons réussi à contenir l’extrême droite », se félicite Aurore Bergé
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

« Nous avons réussi à contenir l’extrême droite », se félicite Aurore Bergé
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le