« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central », affirme Hervé Morin

« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central », affirme Hervé Morin

Le président de l’association des régions de France (ARF) demande à l’exécutif de « jouer la carte de la confiance entre les territoires et l’État ». Un appel à l’apaisement pour tourner la page des deux premières années du quinquennat marquées par le bras de fer entre les élus locaux et l’exécutif.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central, nous voulons bâtir une relation de confiance », affirme Hervé Morin face au Premier ministre et aux membres du gouvernement conviés au 15e congrès de l’association des régions de France (ARF). « Nous espérons que nous aborderons, à travers ce congrès des régions de France, un tournant et un virage que nous attendons après, bien souvent, les déceptions qui ont été les nôtres depuis deux ans dans nos relations avec l’État », a déclaré le président de l’ARF en signe d’apaisement.

« Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État », prévient Hervé Morin 

Soulignant les « défis immenses » auxquels sont confrontés les pouvoirs publics, Hervé Morin a voulu rappeler combien le gouvernement avait besoin des territoires. Un besoin bien illustré par le mouvement des gilets jaunes. Le discours du président de l’ARF rejoint la communication du gouvernement autour de l’acte 2 du quinquennat. « L’acte 2 du quinquennat est celui des territoires » affirmait, il y a peu, le Premier ministre.

« Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État », prévient Hervé Morin
05:24

« Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État, nous avons notre légitimité politique propre, nous avons été élus au suffrage universel », a clairement rappelé Hervé Morin, pour mieux définir les contours de la relation souhaitée entre l’État et les collectivités. Le président de l’ARF entend également obtenir des garanties, comme la création de comités État régions Un modèle de pilotage dans lequel l’État et les régions se réuniraient « une fois par trimestre » pour bâtir des politiques « que nous pourrions contractualiser ».

Dans la même thématique

« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central », affirme Hervé Morin
3min

Politique

« Si tout le monde n’a pas le doigt sur la couture, Jean-Luc Mélenchon veut casser la Nupes ? », interroge Yannick Jadot

Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.

Le

« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central », affirme Hervé Morin
3min

Politique

Retraites : « Certains pensaient avoir élu Rocard, ils ont Giscard pour l’arrogance et Sarkozy pour la brutalité »

Invité de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot estime qu’Emmanuel Macron « a usé de tous les contournements » pour faire adopter la réforme des retraites. En marge d’une 14e journée de mobilisation, il espère que la proposition de loi d’abrogation qui sera discutée jeudi à l’Assemblée pourra aller jusqu’au vote.

Le

Paris: Debat reforme des retraites au Senat
11min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : EELV espère « renforcer le groupe écologiste de quelques sièges »

Alors qu’un tiers du groupe écologiste est renouvelable, soit 4 sièges sur 12, son président, Guillaume Gontard, n’a pas d’inquiétude pour le conserver. EELV mise notamment sur Paris et la Loire-Atlantique pour gagner deux ou trois sièges. Mais la division à gauche pourrait compliquer les choses. Beaucoup dépend de l’issue des discussions avec le PS.

Le

Paris:Ciotti delivers a speech to presents New Year wishes
7min

Politique

[Info Public Sénat] Immigration : que contient la proposition de loi constitutionnelle des LR ?

Déposée le 25 mai, la proposition de loi constitutionnelle du groupe LR réforme en profondeur les conditions d’accès à la nationalité française et les conditions d’accès au droit l’asile, et permet aux Français de se prononcer sur la politique migratoire par référendum. Elle entend aussi inscrire dans le marbre de la Constitution, le principe d’assimilation et le refus des communautarismes.

Le