Pour le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron devrait admettre « que les Français, consultés à trois reprises en juin et juillet, l’ont sanctionné ». Une éventuelle nomination de François Bayrou, reçu à l’Élysée ce vendredi matin, serait donc un mauvais signal.
« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central », affirme Hervé Morin
Par Public Sénat
Publié le
« Nous ne sommes pas les ennemis de l’État central, nous voulons bâtir une relation de confiance », affirme Hervé Morin face au Premier ministre et aux membres du gouvernement conviés au 15e congrès de l’association des régions de France (ARF). « Nous espérons que nous aborderons, à travers ce congrès des régions de France, un tournant et un virage que nous attendons après, bien souvent, les déceptions qui ont été les nôtres depuis deux ans dans nos relations avec l’État », a déclaré le président de l’ARF en signe d’apaisement.
« Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État », prévient Hervé Morin
Soulignant les « défis immenses » auxquels sont confrontés les pouvoirs publics, Hervé Morin a voulu rappeler combien le gouvernement avait besoin des territoires. Un besoin bien illustré par le mouvement des gilets jaunes. Le discours du président de l’ARF rejoint la communication du gouvernement autour de l’acte 2 du quinquennat. « L’acte 2 du quinquennat est celui des territoires » affirmait, il y a peu, le Premier ministre.
« Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État, nous avons notre légitimité politique propre, nous avons été élus au suffrage universel », a clairement rappelé Hervé Morin, pour mieux définir les contours de la relation souhaitée entre l’État et les collectivités. Le président de l’ARF entend également obtenir des garanties, comme la création de comités État régions Un modèle de pilotage dans lequel l’État et les régions se réuniraient « une fois par trimestre » pour bâtir des politiques « que nous pourrions contractualiser ».