Nous refusons la politique du « demain on rase gratis » dit Darmanin
Le gouvernement refuse la politique du "demain on rase gratis", a affirmé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald...

Nous refusons la politique du « demain on rase gratis » dit Darmanin

Le gouvernement refuse la politique du "demain on rase gratis", a affirmé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement refuse la politique du "demain on rase gratis", a affirmé le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin dans une interview aux Echos à paraître jeudi, défendant une politique économique reposant sur le "retour de la confiance".

"Mon analyse est que ce surcroît de recettes fiscales vient du dynamisme impulsé par le président de la République et d'un retour de la confiance qui résulte de notre politique économique", a expliqué M. Darmanin.

Le ministre était interrogé sur le rapport annuel de la Cour des comptes publié mercredi et qui estime que "l'amélioration des finances publiques" prévue par Bercy "est tardive" et "principalement imputable à l'amélioration de la conjoncture".

Selon les dernières prévisions de Bercy, le déficit des administrations publiques devrait s'établir à 2,9% du Produit intérieur brut (PIB) pour 2017, passant pour la première fois depuis dix ans sous la barre des 3% fixée par les traités européens.

Interrogé sur la décision du gouvernement de "baisser en deux temps les cotisations sociales", M. Darmanin a jugé qu'il donnait ainsi "du pouvoir d'achat sans pour autant faire la politique du +demain on rase gratis+ qui se termine toujours par des hausses d'impôts".

"Oui la reprise est là mais il va falloir plusieurs mois pour démontrer qu'effectivement, la France est économiquement de retour", a-t-il ajouté, interrogé sur un "décalage" entre le discours du gouvernement et "la perception des Français".

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Nous refusons la politique du « demain on rase gratis » dit Darmanin
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le