Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
Le
Par Camille Gasnier
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Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat se sont réunis aujourd’hui pour accueillir 6 chefs de groupes du Congrès néo-calédonien. Ils affirment que cette rencontre « s’inscrit dans la continuité de la mission parlementaire de concertation et de reprise du dialogue initiée à l’occasion du déplacement » des deux présidents.
En effet, le 11 novembre dernier, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet s’étaient rendus sur l’archipel. Cette mission avait été annoncée par Michel Barnier lors de son discours de politique générale, le 1er octobre dernier. L’objectif était « rétablir le dialogue » entre les loyalistes et les indépendantistes, six mois après le début d’émeutes qui ont ébranlé le territoire. Ces violences ont débuté après l’adoption à l’Assemblée nationale d’un projet de loi constitutionnelle, visant à mettre fin au gel du corps électoral. A son arrivée à Matignon, Michel Barnier avait finalement annoncé que cette révision constitutionnelle serait abandonnée.
La réunion d’aujourd’hui représente « un point d’étape majeur de la relance des discussions sur l’avenir institutionnel de Nouvelle-Calédonie ». Plusieurs propositions sont ressorties de ces échanges : la poursuite d’un « dialogue qui s’appuiera sur les forces politiques représentées au Congrès » et la constitution d’ « une méthode de négociation » basée sur « les travaux menés jusqu’au 15 mai 2024 », date à laquelle l’Assemblée nationale avait adopté le projet de loi constitutionnelle. Par ailleurs, « un calendrier de travail » a été fixé, prévoyant « un premier cycle de discussion entre forces politiques locales ». Un deuxième cycle de discussions « associant l’Etat » devrait être organisé « à compter de la mi-janvier 2025 ».
Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet « saluent la volonté résolue et collective » des élus néo-calédoniens « d’aboutir à un accord politique ». Ils assurent que « cet accord politique devra fixer le cadre dans lequel tous les acteurs de la société calédonienne pourront prendre leur part au projet de refondation et de reconstruction du territoire ».
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