New Caledonia: Emmanuel Macron visit
French President Emmanuel Macron speaks during a meeting with New Caledonia's elected officials and local representatives at the French High Commissioner Louis Le Franc's residence in Noumea, France's Pacific territory of New Caledonia on May 23, 2024. Macron flew to France's Pacific territory of New Caledonia on a politically risky visit aiming to defuse a crisis after nine days of riots that have killed six people and injured hundreds. Macron's sudden decision to fly to the southwest Pacific archipelago, some 17,000 kilometres (10,500 miles) from mainland France, is a sign of the gravity with which the government views the pro-separatist violence. //04SIPA_sipa0490/Credit:LUDOVIC MARIN-POOL/SIPA/2405230930

 Nouvelle Calédonie : Emmanuel Macron ne veut pas que la réforme passe « en force » et se donne « quelques semaines » pour négocier

Depuis Nouméa, le chef de l’Etat a pris la parole ce jeudi. Emmanuel Macron souhaite « l’arrêt des hostilités », « la fin de l’Etat d’urgence » et « la reprise du dialogue en vue d’un accord global »
Caroline Deschamps

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Dans le contexte des violences meurtrières qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis le 13 mai, Emmanuel Macron ne souhaite pas que la réforme du corps électoral passe « en force » et annonce se donner « quelques semaines afin de permettre l’apaisement et la reprise du dialogue en vue d’un accord global », qui « sera soumis au vote des Calédoniens ».

Dans un souci d’apaisement, « le dialogue politique doit reprendre immédiatement » avec la mise en place sur l’archipel d’une « mission de médiation et de travail » affirme Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat donne rendez-vous pour un point d’étape dans un mois.

Avant cela, Emmanuel Macron demande à l’ensemble des forces politiques calédoniennes qu’elles « appellent au calme et à la levée des barrages dans les heurs qui viennent pour lever l’Etat d’urgence ».

Face aux « dommages colossaux », le chef de l’Etat a par ailleurs promis une « aide d’urgence et un fonds de solidarité ». Il appelle de ses vœux à « une gouvernance de la reconstruction publique » et à la mise en place « d’une stratégie économique sur l’avenir du nickel » et sur les enjeux de diversification.

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