Nouvelles réactions en France aux frappes américaines contre la Syrie
Voici quelques nouvelles réactions politiques vendredi en France après les frappes américaines en Syrie:

Nouvelles réactions en France aux frappes américaines contre la Syrie

Voici quelques nouvelles réactions politiques vendredi en France après les frappes américaines en Syrie:
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Voici quelques nouvelles réactions politiques vendredi en France après les frappes américaines en Syrie:

- Pierre Lellouche, député LR de Paris: "Cette décision d’un président inexpérimenté, brusquement devenu le justicier autoproclamé de la morale et du droit international, ouvre une phase de très grave instabilité dans les affaires du monde. Sur le front syrien, la frappe américaine renforce indirectement les groupes jihadistes tout en condamnant toute chance d’aboutir à un accord régional. Au plan mondial, elle risque de faire des émules dans bien des endroits du monde. Qui empêchera demain la Corée du Nord, la Chine, l’Iran, le Pakistan ou la Russie d’agir de la même façon, au nom de la morale? (...) Il est consternant que la France, dont il reste à savoir si elle était informée à l’avance, en soit réduite à approuver une opération, dont elle-même et l’Europe seront demain les premiers à payer les conséquences." (communiqué)

- Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon: "Je suis assez contre cette diplomatie de cow-boy qui consiste en 24 heures comme ça à frapper. Il faut travailler à la paix, c'est ce que nous avons de plus précieux. Il faut quand même attendre qu'il y ait une enquête internationale. Est-ce que cette diplomatie du gourdin a porté ses fruits? L'ONU est là pour ça, c'est un acquis international, on a l'impression aujourd'hui que cette instance n'a plus aucune autorité." (Radio Classique)

- François Asselineau, candidat UPR (Union populaire républicaine) à la présidentielle: "L'Union européenne nous place sous la tutelle de l'OTAN et nous entraîne vers une 3e guerre mondiale." (tweet)

Partager cet article

Dans la même thématique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Nouvelles réactions en France aux frappes américaines contre la Syrie
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le