Nouvelles réactions en France aux frappes américaines contre la Syrie
Voici quelques nouvelles réactions politiques vendredi en France après les frappes américaines en Syrie:

Nouvelles réactions en France aux frappes américaines contre la Syrie

Voici quelques nouvelles réactions politiques vendredi en France après les frappes américaines en Syrie:
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Voici quelques nouvelles réactions politiques vendredi en France après les frappes américaines en Syrie:

- Pierre Lellouche, député LR de Paris: "Cette décision d’un président inexpérimenté, brusquement devenu le justicier autoproclamé de la morale et du droit international, ouvre une phase de très grave instabilité dans les affaires du monde. Sur le front syrien, la frappe américaine renforce indirectement les groupes jihadistes tout en condamnant toute chance d’aboutir à un accord régional. Au plan mondial, elle risque de faire des émules dans bien des endroits du monde. Qui empêchera demain la Corée du Nord, la Chine, l’Iran, le Pakistan ou la Russie d’agir de la même façon, au nom de la morale? (...) Il est consternant que la France, dont il reste à savoir si elle était informée à l’avance, en soit réduite à approuver une opération, dont elle-même et l’Europe seront demain les premiers à payer les conséquences." (communiqué)

- Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon: "Je suis assez contre cette diplomatie de cow-boy qui consiste en 24 heures comme ça à frapper. Il faut travailler à la paix, c'est ce que nous avons de plus précieux. Il faut quand même attendre qu'il y ait une enquête internationale. Est-ce que cette diplomatie du gourdin a porté ses fruits? L'ONU est là pour ça, c'est un acquis international, on a l'impression aujourd'hui que cette instance n'a plus aucune autorité." (Radio Classique)

- François Asselineau, candidat UPR (Union populaire républicaine) à la présidentielle: "L'Union européenne nous place sous la tutelle de l'OTAN et nous entraîne vers une 3e guerre mondiale." (tweet)

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Nouvelles réactions en France aux frappes américaines contre la Syrie
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le