Nucléaire: « Que chacun se calme », répond Hulot
Épinglé par les écologistes depuis qu’il a annoncé que la réduction de 50% de la part du nucléaire dans la production électrique d’ici 2025 n’était pas atteignable, Nicolas Hulot répond : « Certains disent que je recule, je passe simplement d’une situation figée à une situation qui va avancer ».

Nucléaire: « Que chacun se calme », répond Hulot

Épinglé par les écologistes depuis qu’il a annoncé que la réduction de 50% de la part du nucléaire dans la production électrique d’ici 2025 n’était pas atteignable, Nicolas Hulot répond : « Certains disent que je recule, je passe simplement d’une situation figée à une situation qui va avancer ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« C’est quand même curieux que l’inquiétude surgisse au moment où moi je m’intéresse à la faisabilité de cet objectif. » a réagi au micro de Public Sénat le ministre de la Transition écologique. En repoussant de 2025 à « 2030, 2035 », l’objectif de porter la part du nucléaire à 50% dans la production d’électricité, Nicolas Hulot s’est attiré les foudres des écologistes qui y voient un renoncement de sa part. « La seule chose qui change c’est que le débat, la réflexion, la programmation,  planification, elle est engagée. Parce que jusqu’à présent on a posé des objectifs mais on ne s’est  pas trop soucié de savoir s’ils étaient réalisables » (…) Que chacun se calme. Ce qui est important c’est d’être dans la transparence, la vérité et l’exigence. De ce point de vue là, rien n’a changé » a-t-il assuré.  

« L’un des scénarios d’RTE (gestionnaire du réseau électrique), c’est qu’effectivement nous pourrions atteindre cet objectif en 2025 mais au détriment de tous nos autres objectifs: de réduction d’émission de gaz à effet de serre, de fermeture des centrales à charbon, de ne pas rouvrir des centrales thermiques (…) « Si on veut être crédible (…) on ne peut pas, sous prétexte qu’il y a un trophée ou un totem, s’obstiner dessus » a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Nucléaire: « Que chacun se calme », répond Hulot
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le