Nupes : « Olivier Faure rompra son accord avec Jean-Luc Mélenchon », prédit Jean-Christophe Cambadélis
Invité de Bonjour chez vous, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste fustige l’accord de l’union de gauche et lui prédit une fin prochaine. Selon lui, Olivier Faure sera contraint de rompre l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour gagner le prochain congrès socialiste. Un congrès dont il espère qu’il sera la première étape de la refondation de la gauche de gouvernement.

Nupes : « Olivier Faure rompra son accord avec Jean-Luc Mélenchon », prédit Jean-Christophe Cambadélis

Invité de Bonjour chez vous, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste fustige l’accord de l’union de gauche et lui prédit une fin prochaine. Selon lui, Olivier Faure sera contraint de rompre l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour gagner le prochain congrès socialiste. Un congrès dont il espère qu’il sera la première étape de la refondation de la gauche de gouvernement.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Accord honni. Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, s’est livré à une attaque en règle de l’accord de son parti avec la France insoumise. « Cet accord n’est pas gagnant. La gauche réformiste, écologiste a perdu son âme pour installer Jean-Luc Mélenchon », fustige Jean-Christophe Cambadélis.

La nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), qui également rassemble les écologistes, les communistes est fermement rejetée par les éléphants du PS. François Hollande jugeait encore hier que le programme de cette coalition était « infaisable, inapplicable ».

« Il ne fallait pas extrémiser l’union de la gauche »

Pour Jean-Christophe Cambadélis, le PS se compromet donc dans cet accord en se rangeant du côté des extrêmes. De quoi faire le jeu d’Emmanuel Macron. « Les extrêmes font toujours de bons scores au premier tour, mais sont battus au second. C’est la raison pour laquelle il ne fallait pas extrémiser l’union de la gauche », juge-t-il.

L’ancien premier secrétaire prédit d’ailleurs un avenir bref à cet accord. « Nous savons tous que, dans quelques semaines ou quelques mois, Olivier Faure rompra son accord avec Jean-Luc Mélenchon. Pour gagner le prochain congrès socialiste, il sera obligé de le faire », assure Jean-Christophe Cambadélis.

Comme d’autres ténors du Parti socialiste, il appelle à une refondation de la gauche de gouvernement : « La France a besoin d’une gauche responsable ». Et la première étape de cette refondation sera, d’après lui, « Le premier objectif, « de gagner le prochain congrès ».  

Partager cet article

Dans la même thématique

Nupes : « Olivier Faure rompra son accord avec Jean-Luc Mélenchon », prédit Jean-Christophe Cambadélis
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le