Politique
Le texte proposant d’allonger la durée maximale de rétention administrative pour les étrangers jugés dangereux à 210 jours devrait être adopté sans modification par la majorité sénatoriale.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Une manifestation d’opposants au passe sanitaire a pris place mardi en milieu d’après-midi à Paris, devant le Sénat. Au croisement des rues Tournon et Vaugirard, dans le 6e arrondissement, plusieurs centaines de personnes, brandissant des pancartes contre la vaccination ou le passe sanitaire, mais aussi de nombreux drapeaux tricolores, se sont massées devant l’entrée principale de la Chambre Haute, qui doit débattre mercredi de la proposition de loi en faveur d’une obligation vaccinale pour tous les Français. Parmi les manifestants : Florian Philippot, le président des Patriotes, habitués depuis plusieurs mois de ce type de rassemblement.
« On franchirait une étape que très peu de pays dans le monde ont franchie », a-t-il averti au micro de Public Sénat à propos d’une obligation vaccinale généralisée, citant notamment l’Arabie saoudite.
« On ne doit pas franchir cette étape d’autant qu’Emmanuel Macron, je le rappelle, avait promis le 24 novembre aux Français la liberté », a voulu rappeler l’ancien bras droit de Marine Le Pen. « Cela a déjà été en partie trahi pour certaines professions comme les soignants, les médecins, les pompiers et d’autres, mais cela ne doit pas l’être pour [tous] les Français ! », estime l’ex-eurodéputé.
Déposée par le groupe socialiste, écologiste et républicain fin août, cette proposition de loi veut ajouter à la liste des onze vaccinations obligatoires celle contre le covid-19. Le texte a toutefois déjà été rejeté par la commission des affaires sociales. Les groupes Les Républicains et Union centriste, qui incarnent la majorité sénatoriale, ont voté contre. De nombreux élus ont également fait part de leur scepticisme quant aux modalités d’application d’une telle mesure.
FBI : le dossier Chaplin