Obono (LFI) défend sa « camarade » Houria Bouteldja (Indigènes de la République)
La députée La France insoumise Danièle Obono a pris la défense dimanche de la porte-parole du Parti des indigènes de la...

Obono (LFI) défend sa « camarade » Houria Bouteldja (Indigènes de la République)

La députée La France insoumise Danièle Obono a pris la défense dimanche de la porte-parole du Parti des indigènes de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La députée La France insoumise Danièle Obono a pris la défense dimanche de la porte-parole du Parti des indigènes de la République (PIR), Houria Bouteldja, parfois accusée par ses adversaires de favoriser l'antisémitisme, et qu'elle considère comme "une camarade" dans la lutte contre le racisme.

"Je respecte la militante antiraciste. C’est dans le mouvement antiraciste que je l’ai connue, c’est dans ces luttes-là que l’on s’est battues", a-t-elle déclaré au micro de Radio J.

Interrogée sur le fait de savoir si les propos de Mme Bouteldja - qui affirmait en mars 2015 que "Les juifs sont les boucliers, les tirailleurs de la politique impérialiste française et de sa politique islamophobe" - étaient des propos racistes ou antiracistes, la députée de Paris a répondu: "Je ne sais pas".

Quant à la photo présentant la porte-parole du PIR à côté d'une pancarte "Les sionistes au goulag", Danièle Obono a jugé qu'il s'agissait d'une "photo de très mauvais goût", qui n'était "pas acceptable".

"Houria Bouteldja, je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’elle dit, mais c’est une militante antiraciste (...) Je considère Houria Bouteldja comme une camarade, parce qu’elle fait partie de ce mouvement-là. Et dans ce mouvement-là, on se bat sur la question de l’égalité", a insisté l'élue de Paris.

Le Parti des indigènes de la République, fondé en 2005 par des "militants issus de l'immigration post-coloniale", est décrié par des associations antiracistes traditionnelles, qui lui reprochent d'attiser la concurrence des mémoires.

Il est parfois accusé par ses adversaires de favoriser l'antisémitisme, notamment en 2015 par le Mrap, après avoir dénoncé un supposé "philosémitisme d'Etat".

Partager cet article

Dans la même thématique

Obono (LFI) défend sa « camarade » Houria Bouteldja (Indigènes de la République)
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le