Olivier Faure « a su montrer sa capacité à rassembler les socialistes », estime Rémi Féraud
Le sénateur socialiste de Paris a déclaré que l’élection ce jeudi d’Olivier Faure au poste de premier secrétaire du PS allait ouvrir « une nouvelle phase ». L’élu de la capitale a également critiqué les départs de membres du MJS vers Benoît Hamon.

Olivier Faure « a su montrer sa capacité à rassembler les socialistes », estime Rémi Féraud

Le sénateur socialiste de Paris a déclaré que l’élection ce jeudi d’Olivier Faure au poste de premier secrétaire du PS allait ouvrir « une nouvelle phase ». L’élu de la capitale a également critiqué les départs de membres du MJS vers Benoît Hamon.
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Olivier Faure, désigné officiellement par les militants nouveau premier secrétaire du PS ce jeudi, sera-t-il l’homme de la situation pour redresser le parti en difficulté ? Le sénateur socialiste de Paris, Rémi Féraud, qui a soutenu la motion signée par le député de Seine-et-Marne, en est convaincu. « Je pense qu’il a su montrer sa capacité à rassembler les socialistes, à se situer au cœur du PS », a réagi dans l’émission Parlement Hebdo l’ancien maire du 10e arrondissement de la capitale.

Le sénateur ne semble pas inquiet par les sifflets qui ont accueilli la venue du nouveau responsable du parti lors de la manifestation des cheminots du 22 mars. « Bien sur que ce sera difficile, mais ça n’est pas le principal problème », considère Rémi Féraud. Ce type d’accueil se produisait déjà quand le PS était en « bonne santé électorale » et à la tête du pays, selon lui.

« Chacun fait ses choix, bon vent »

Le sénateur n’a pas ménagé ses critiques à l’égard du MJS, le Mouvement des jeunes socialistes, dont une très large partie du bureau national a décidé de rejoindre « Generation.s » dirigé par l’ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon. « Au mois ça clarifie les choses », a réagi Rémi Féraud. Un peu remonté, le parlementaire espère que la prochaine direction saura faire preuve de davantage de loyauté à l’égard des socialistes. « Le PS a besoin d’un mouvement de jeunesse qui soit peut-être autonome mais qui soit proche et solidaire ».

Il ne digère pas non plus les propos tenus par la présidente démissionnaire du MJS, Roxane Lundy. « Le PS est un Ehpad », avait-elle déclaré il y a une semaine. « Elle est partie avec des mots très maladroits qui montrent une forme d’arrogance, de mépris pour nos aînés », a-t-il regretté. Et de conclure en tournant la page : « Chacun fait ses choix, bon vent ».

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