Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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« Il y a des désaccords qui subsistent, je ne vois pas pourquoi on devrait les effacer » déclare-t-il sur le plateau de Parlement Hebdo, diffusé sur les chaînes parlementaires.
« Benoît est mon candidat, et de manière totale je m’engage derrière lui. Mais en même temps ça ne veut pas dire que je n’ai pas de désaccords avec lui ».
Olivier Faure, qui a été colocataire avec Benoît Hamon pendant trois ans, met en avant leur opposition idéologique. « Pendant 25 ans, nous nous sommes opposés dans les Congrès du parti socialiste, car nous n’avions pas les mêmes visions. Mais je suis respectueux du suffrage que nous avons-nous-mêmes sollicités des Français, et je reconnais à Benoît une volonté de fédérer qui peut se traduire dans les prochaines semaines ».
Et les sondages sont plutôt positifs pour Benoît Hamon. Selon une enquête réalisée par Ifop-Fiducial, le candidat de la gauche obtient 17% des intentions de vote pour la présidentielle. Une hausse d’environ 10 points en l’espace de quatre semaines.
Une percée dans les sondages qui met fin à tout retrait au profit d’Emmanuel Macron, en tête des intentions de vote, et certains élus socialistes ayant décidé de rejoindre le candidat du mouvement « En marche ! » ? « Si on avait un candidat à 5%, je comprendrais que la question se pose. (…) Mais aujourd’hui la question ne se pose plus » estime Olivier Faure. « Elle se pose d’autant moins qu’on ne sait toujours pas qui est Emmanuel Macron et quel est son projet ».
« Est-il le candidat d’une gauche libérale ou le candidat de substitution pour une droite orpheline de son candidat ? »
En ce qui concerne François Fillon et le Penelopegate, Olivier Faure attend du candidat de la droite qu’il apporte publiquement les preuves dans cette affaire. « François Fillon aurait dû lever le doute, et pas expliquer qu’il y a des complots partout. Cela relève de l’argument classique de ceux qui n’ont plus d’argument ».
Selon lui, il y a autour de cette affaire « un problème de rapport avec la vérité ».
« Je prends les éléments qu’il a donnés lui-même sur TF1. Il a dit que ses enfants travaillaient de manière ponctuelle et étaient déjà avocats. Or ils n’étaient pas avocats et il s’agissait de CDI. (…) Les mensonges se succèdent les uns après les autres ».
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