Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste
Le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale ne souhaite pas devenir le prochain premier secrétaire du PS. Il espère plutôt une femme à ce rôle.

Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste

Le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale ne souhaite pas devenir le prochain premier secrétaire du PS. Il espère plutôt une femme à ce rôle.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Quel(le) socialiste pour prendre la succession de Jean-Christophe Cambadélis au Parti socialiste ? Invité de Parlement Hebdo sur LCP-AN et Public Sénat, le député Nouvelle Gauche Olivier Faure ne s’imagine pas vraiment à cette place. « Je sais que mon nom est cité », reconnaît-il.

Président de groupe parlementaire à l’Assemblée, le député de Seine-et-Marne ne se voit pas « cumuler » une autre fonction. « Je ne souhaite pas accaparer tous les pouvoirs, je ne suis pas Jupiter », a-t-il lancé, exprimant sa préférence pour une femme :

« La décision sera prise collectivement. Je ne veux pas me dérober par avance s’il se trouvait que j’étais une solution pour beaucoup, mais ce n’est pas mon choix. Mon choix, c’est d’être président de groupe, de travail avec un ou plutôt une » première secrétaire.

« Le meilleur service que François Hollande puisse rendre, c’est de ne pas chercher à prendre la main »

« Il y a aujourd’hui beaucoup de femmes de qualité au Parti socialiste. » Olivier Faure a cité cinq noms de la nouvelle génération : la députée du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault (l’ancienne rapporteure générale du budget), la maire de Rennes Nathalie Appéré, ou encore Johanna Rolland, maire de Nantes.

Mais aussi l’ancienne ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho (et ancienne ministre de l’Écologie au début du quinquennat de François Hollande). Un CV qui risque en revanche de poser problème pour Stéphane Le Foll, à qui l’on prête des intentions dans la conquête du parti. « Il incarne d’abord le gouvernement précédent, difficile pour lui d’incarner la suite », lâche le député.

Dans la même thématique

Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le