« On a l’impression qu’Emmanuel Macron est le garde du corps de Monsieur Benalla » déclare Jean-Yves Leconte
Le sénateur (PS) Jean-Yves Leconte, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, réagit à l’appel d’Emmanuel Macron à Gérard Larcher. Le président de la République  se serait plaint de la commission d’enquête.

« On a l’impression qu’Emmanuel Macron est le garde du corps de Monsieur Benalla » déclare Jean-Yves Leconte

Le sénateur (PS) Jean-Yves Leconte, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, réagit à l’appel d’Emmanuel Macron à Gérard Larcher. Le président de la République  se serait plaint de la commission d’enquête.
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La veille de la reprise des auditions de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, le président de la République a téléphoné au président du Sénat pour lui rappeler que l’équilibre des institutions devait être garanti.  

Au micro de Public Sénat, Jean-Yves Leconte, sénateur (PS) représentant les Français hors de France et  membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla réagit : « Depuis deux jours, on a l’impression qu’Emmanuel Macron est le garde du corps de Monsieur Benalla (…) On a l’impression finalement qu’il voudrait mettre un périmètre de sécurité autour de l’Elysée. C’est bien juste le sujet de cette commission d’enquête que d’évaluer comment aujourd’hui le pouvoir exécutif fonctionne, les responsabilités de chacun et si bien entendu il n’y a pas une prééminence de la présidence de la République sur l’ensemble du pouvoir exécutif, qui fait qu’en fait, personne ne lui résiste. »

Et de poursuivre : « Ce que je constate c’est que si le président de la République téléphone au président du Sénat pour lui dire « Ecoutez ce qu’il se passe à l’intérieur de votre institution, ce n’est pas très correct », il y a une espèce de confusion. Est-ce que cela veut dire que c’est un pas de plus dans le non-respect du Parlement ? Est-ce que c’est finalement le fait de refuser au Parlement des pouvoirs de contrôle sur l’exécutif ? Est-ce qu’on est à la veille d’une démocratie illibérale en France ? »

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