« On est dans une dérive totalitaire », dénonce Thierry Mariani
De la loi anticasseurs aux propositions sur la lutte contre les fakes news, le candidat du Rassemblement national aux élections européennes a vivement critiqué les récentes orientations d’Emmanuel Macron.

« On est dans une dérive totalitaire », dénonce Thierry Mariani

De la loi anticasseurs aux propositions sur la lutte contre les fakes news, le candidat du Rassemblement national aux élections européennes a vivement critiqué les récentes orientations d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il « pèse ses mots ». Thierry Mariani n’y est pas allé par quatre chemins pour s’en prendre aux récentes propositions de l’exécutif. « On est quand même dans une dérive que je qualifie de totalitaire », s’est exprimé l’ancien député LR, dans la matinale de Public Sénat.

Investi en janvier par le Rassemblement national sur leur liste aux européennes, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy s’est notamment inquiété de certains articles de la proposition de loi dite « anticasseurs », dénonçant la logique d’ « arrestations préventives ». « Se défendre contre les casseurs oui, empêcher la liberté de manifestation ou la restreindre, ça m’inquiète ! »

Conseil de la presse : « Aucun président n’a osé avoir cette idée »

Les récentes confidences d’Emmanuel Macron à des journalistes en marge d’un déplacement, comme l’idée de créer une instance déontologique de contrôle, ont également interrogé Thierry Mariani. « C’est quand même hallucinant […] Aucun président n’a osé avoir cette idée et l’exprimer. » Et d’ajouter : « Quand on en est à vouloir contrôler la presse, on se rapproche plus de la Pravda »

Pour lui, la situation actuelle ne fait guère pas de doutes : « On est sur une pente totalitaire dans ce pays, où, dans pleins de sujets, on oblige les gens à penser ou on les conditionne à penser. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« On est dans une dérive totalitaire », dénonce Thierry Mariani
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le