« On peut simplifier l’usage du référendum » estime Roger Karoutchi
Au micro de « Sénat 360 », Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, propose de « simplifier l’usage du référendum », tout en mettant en garde de ne pas trop l’utiliser.

« On peut simplifier l’usage du référendum » estime Roger Karoutchi

Au micro de « Sénat 360 », Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, propose de « simplifier l’usage du référendum », tout en mettant en garde de ne pas trop l’utiliser.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le référendum revient sur le devant de la scène. Que ce soit celui d’initiative citoyenne (RIC) demandé par les Gilets jaunes, où même le référendum d’initiative partagée que veut mettre en place le PS afin de restaurer l’ISF.

« Si je vous dis que les deux ont tort » déclare Roger Karoutchi, sénateur (LR) de s Hauts-de-Seine, au micro de Public Sénat : « Je le sais, c’est moi qui ait fait voter l’inscription du référendum d’initiative partagée dans l’article de la Constitution. Simplement, on avait fixé des règles trop lourdes (…) donc on ne l’a jamais pratiqué ».

Le sénateur (LR) propose de « simplifier l’usage du référendum » d’initiative partagée : « On peut peut-être réduire de moitié : au lieu d’avoir besoin de 10% des inscrits, 5%. Et au lieu d’avoir besoin de 20% des parlementaires, 10% (…) et là, on ferait un référendum. Un référendum c’est lourd, c’est très cher à organiser au niveau national. Donc, il faut ne pas en faire trop et en même temps, on est bien conscient que la formule retenue en 2008, n’est pas réellement pratique. »

Interrogé sur le projet de loi d’urgence économique et sociale qui va être débattu en fin de semaine, et sur le fait que certains déplorent que les parlementaires joueront un rôle de « potiches », Roger Karoutchi répond : « Disons que le rôle du Parlement en cette fin de cession n’est pas terrible. Potiche non (…) il y a une sortie de crise, il faut faire vite, les mesures doivent être appliquées en janvier. On sait très bien que l’on ne respecte pas les règles parlementaires des temps de commission, d’amendements, etc. Mais vous n’allez pas dire aux Français « écoutez, on n’est pas d’accord avec  tout ce que propose Macron, alors vous n’aurez rien ». Parce que sinon les Français vous tapent dessus. On fait dans l’urgence. Ce n’est pas terrible mais on aura le temps de revenir là-dessus, en collectif budgétaire en janvier. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« On peut simplifier l’usage du référendum » estime Roger Karoutchi
3min

Politique

« Ce sont des centaines de milliers de patients qui sont aujourd’hui en train de mourir », alerte ce médecin généraliste installé en Haute-Vienne

En France, neuf millions de personnes vivent dans un désert médical. L’augmentation de ce chiffre ne cesse d’inquiéter les professionnels de santé qui appellent le personnel politique à agir au plus vite, car derrière les statistiques se cache un véritable enjeu sanitaire. Raccourcir les parcours de formation des médecins ? Aller aux devants des patients avec des bus médicalisés ? Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Corinne Imbert et le médecin généraliste Martial Jardel pour en débattre dans l’émission Et la Santé ça va ?.

Le

« On peut simplifier l’usage du référendum » estime Roger Karoutchi
2min

Politique

« On impose des rythmes de cadres à des enfants », constate Sylvain Chemin, membre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Depuis septembre, près de 140 citoyens tirés au sort se réunissent plusieurs fois par mois au Conseil économique et social pour débattre des temps de l’enfant. Sylvain Chemin, responsable immobilier à Cherbourg-en-Cotentin et père d’une collégienne en classe de 6ème, a pris part aux travaux de cette nouvelle Convention. Son constat est clair et limpide, la réalité des collégiens et des lycéens est à rebours des mesures préconisées. Il témoigne au micro de Quentin Calmet dans l’émission Dialogue Citoyen.

Le

World News – October 14, 2025
10min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : vers « un vote contre » des députés Renaissance, mais un soutien des sénateurs macronistes

La suspension de la réforme des retraites divise au sein de Renaissance. « Il y a deux écoles », entre ceux, plutôt issus de l’aile gauche, prêts à soutenir « le deal » entre Sébastien Lecornu et le PS, et les autres, notamment de l’aile droite, qui ne veulent pas se « dédire » et pour qui cette « concession énorme » reste au travers de la gorge…

Le