« On tape sans cesse sur les élus, c’est le populisme ambiant » s’insurge Philippe Dallier

« On tape sans cesse sur les élus, c’est le populisme ambiant » s’insurge Philippe Dallier

Le sénateur LR de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, était l’invité de Territoires d’Infos ce mardi matin sur Public Sénat, en partenariat avec la presse quotidienne régionale. Interrogé sur la réforme constitutionnelle, le sénateur met en cause le niveau de la baisse du nombre de parlementaires, fixé à 30%. « On tape sans cesse sur les élus. C’est […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le sénateur LR de Seine-Saint-Denis, Philippe Dallier, était l’invité de Territoires d’Infos ce mardi matin sur Public Sénat, en partenariat avec la presse quotidienne régionale. Interrogé sur la réforme constitutionnelle, le sénateur met en cause le niveau de la baisse du nombre de parlementaires, fixé à 30%.

« On tape sans cesse sur les élus. C’est à la mode, c’est le populisme ambiant. Moins d’élus, moins d’élus… J’aimerais qu’on regarde juste les conséquences. (…) On va éloigner les élus nationaux du terrain. (…) Tout ça sans faire d’économies » met en garde le vice-président LR du Sénat.

« Personne n’a apprécié les conséquences de la baisse du nombre de parlementaires »

« La question est une question de proportion. La réduction, tout le monde avait dit oui. Allez jusqu’à 30%... Regardons les conséquences. Et pour l’instant, je pense que personne ne les a appréciées » ajoute-t-il. « Ça va faire dans la moitié des départements français un sénateur ou un député par département » souligne-t-il. D’après le calcul de publicsenat.fr, 47 départements sur 101 pourraient en effet se retrouver avec un seul sénateur après la réforme.

François Fillon, que Philippe Dallier soutenait, prônait pourtant lui aussi une baisse du nombre de parlementaires pendant la campagne présidentielle. « Je pense que c’était une erreur à l’époque. Je continue à penser que c’est une erreur aujourd’hui » explique-t-il. Quant à la dose de proportionnelle fixée à 15%, « c’est un moindre mal », selon le sénateur, qui note que « François Bayrou est furibard ».

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le

Paris: Politiques manifestation mouvement Bloquons Tout
4min

Politique

Grève du 18 septembre : « Bruno Retailleau a besoin de la violence, des poubelles qui brûlent, pour affirmer son rôle de sauveur », soutient Jean-Luc Mélenchon

Alors que les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi, le leader de La France Insoumise prévient déjà qu’« il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques » à cette journée, qui « se présente d’ores et déjà comme un immense événement », selon Jean-Luc Mélenchon.

Le

« On tape sans cesse sur les élus, c’est le populisme ambiant » s’insurge Philippe Dallier
3min

Politique

Mobilisation sociale : « Notre objectif, c’est de mettre la pression sur Sébastien Lecornu, mais aussi sur Emmanuel Macron », lance Manon Aubry (LFI)

Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.

Le