Orban: Bellamy (LR) « regrette la division au sein du PPE »
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes a déclaré "regrette(r) la division" au sein du Parti populaire...

Orban: Bellamy (LR) « regrette la division au sein du PPE »

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes a déclaré "regrette(r) la division" au sein du Parti populaire...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes a déclaré "regrette(r) la division" au sein du Parti populaire européen (PPE) après que douze partis membres ont officiellement demandé "l'exclusion ou la suspension" du Premier ministre populiste hongrois Viktor Orban et de son parti le Fidesz.

"Je regrette profondément la division qui a lieu aujourd'hui au sein du PPE. On ne se sépare pas d'un parti qui fait partie du PPE depuis 2001 d'un revers de main", a déclaré François-Xavier Bellamy sur France Inter, tout en critiquant "la campagne" du parti d'Orban contre Jean-Claude Juncker qui "n'était pas à la hauteur du débat".

Jean-Claude Juncker s'est prononcé à plusieurs reprises pour l'expulsion de Viktor Orban et de son parti du PPE, le premier groupe politique du Parlement européen.

Mais, selon la tête de listes LR pour les européennes, "aucun parti membre du PPE de l'Europe de l'Est a pris part à cette décision, on risque une fragmentation entre l'est et l'ouest", a-t-il ajouté.

"Cette dialectique continue à fracturer l'Europe" et il faut "parvenir à l'unité", a-t-il ajouté, car ce serait "très dangereux si on parvenait à cette fracturation".

Par ailleurs, M. Bellamy a soutenu que l’exclusion d’Orban du PPE va "hâter la constitution" d’un groupe populiste au sein du Parlement européen.

Dimanche, il avait déjà considéré que Viktor Orban, faisait "partie du PPE", tout en regrettant sa "stratégie de la tension". "Il (est) nécessaire de permettre au PPE de continuer à vivre dans la diversité des familles qui le composent: Viktor Orban fait partie du PPE", avait-il expliqué sur LCI.

M. Orban a créé l'émoi en raison d'une campagne d'affichage à l'initiative du gouvernement hongrois, qui accusait le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lui aussi issu du PPE, et le milliardaire et philanthrope Georges Soros d'être des promoteurs de l'immigration illégale.

Les Républicains ne font pas partie des 12 partis membres du Parti Populaire européen ayant officiellement demandé "l'exclusion ou la suspension" du Premier ministre populiste hongrois Viktor Orban et de son parti le Fidesz, qui pourrait être décidée le 20 mars.

Partager cet article

Dans la même thématique

ILLUSTRE PAPIER ICI l’EUROPE 28 JUIN (1)
4min

Politique

Immigration : « L'extrême droite européenne attaque l'État de droit », dénonce Emma Rafowicz

Dans une lettre ouverte dévoilée le 22 mai, 9 pays européens, dont l'Italie de Giorgia Meloni, ont remis en cause le rôle de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les dossiers migratoires. Parallèlement, la Commission a publié une liste des pays « sûrs », où expulser les déboutés de l'asile, et souhaite assouplir les règles de renvoi. L'Union européenne est-elle à l'aube d'un nouveau durcissement sur l'immigration, sous l'impulsion de la droite et de l'extrême droite ? Débat et analyse dans Ici l'Europe avec les eurodéputés Emma Rafowicz (S&D, France) et Paolo Borchia (Patriotes, Italie).

Le

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le