Ordonnances : Philippot « n’exclut pas » d’aller soutenir les forains
À la veille de la première mobilisation nationale contre les ordonnances réformant le code du travail, le numéro 2 du FN, Florian Philippot, envisage d’aller soutenir « ses amis les forains ».

Ordonnances : Philippot « n’exclut pas » d’aller soutenir les forains

À la veille de la première mobilisation nationale contre les ordonnances réformant le code du travail, le numéro 2 du FN, Florian Philippot, envisage d’aller soutenir « ses amis les forains ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

À la différence de la France Insoumise, le FN n’appelle pas à manifester contre les ordonnances réformant le code du travail, « parce que nous ne sommes pas un syndicat, ce n’est pas notre boulot d’appeler à la mobilisation » a justifié sur Public Sénat Florian Philippot, lui-même farouchement opposé à cette réforme,  imposée selon lui, «par la Commission européenne ». « Ça ne tombe pas du ciel par hasard tous les trois mois. C’est écrit des années à l’avance dans les rapports de l’Union Européenne, dans les exigences de la commission de Bruxelles » veut-il croire.

Toutefois, même si ce n’est pas son « boulot », Florian Philippot « n’exclut pas » de se joindre à la mobilisation de mardi aux côtés des forains. « Je les connais bien, ce sont mes amis et je n’exclus pas du tout d’aller leur passer un salut fraternel de soutien à leur mobilisation contre la loi travail à Paris. Mais, on verra » a-t-il annoncé. Pour mémoire, lors de la campagne présidentielle, accueillis par « le roi des forains » Marcel Campion,  Florian Philippot et Marine Le Pen s’étaient déplacés à la foire du Trône.

Partager cet article

Dans la même thématique

Ordonnances : Philippot « n’exclut pas » d’aller soutenir les forains
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le