Pas encore officiellement lancée, la candidature de Gabriel Attal pour prendre la tête de Renaissance ne fait plus beaucoup de doute en interne. Une bataille d’ex-premiers ministres, face à Elisabeth Borne, déjà candidate, va s’engager, au risque de tomber dans la guerre des chefs. Mais certains, à commencer par Emmanuel Macron, prônent un accord pour avoir un seul candidat.
“Où est l’opposition là-dedans?”, interroge Mélenchon
Par Public Sénat
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Jean-Luc Mélenchon a fustigé mercredi l'attitude des députés LR et Nouvelle Gauche (ex-PS) qui se sont majoritairement abstenus lors du vote de la confiance au gouvernement, demandant "où est l'opposition là-dedans".
"Quand même, qu'est-ce que c'est que cette opposition, Les Républicains ?", s'est interrogé le chef de file de La France insoumise.
"Christian Jacob (patron des députés LR, ndlr) remue bras et jambes pour dire +c'est nous l'opposition+ (...) et puis au moment du vote, il fait un discours méchant comme une gale, il tape, il tape, il tape M. le Premier ministre et puis à la fin tchouf, les trois quarts du groupe s'abstient, dont lui", a-t-il poursuivi. "Alors qu'est-ce que c'est qu'une opposition qui s'abstient au moment où on vote la confiance?".
"Et puis alors les socialistes, si vous aviez vu ça, il ne sont même plus l'ombre d'eux-mêmes", a encore attaqué le député des Bouches-du-Rhône. "Le refrain du PS c'était le gouvernement veut faire quelques chose, nous aussi. Et pareil, ils s'abstiennent (...) c'est du jamais vu, où est l'opposition là-dedans ?".
Édouard Philippe a obtenu mardi une large confiance de l'Assemblée nationale, avec 370 voix pour, 67 contre et 129 abstentions. Seuls 23 des 100 députés LR se sont prononcés contre.
Les 17 députés de La France insoumise ont unanimement voté contre, de même que 12 des 16 membres du groupe des communistes, et 5 Nouvelle Gauche (ex-groupe PS).