François Bayrou écarte une suspension de la réforme des retraites
A quelques heures du discours de politique générale, le premier ministre a commencé à donner ses arbitrages aux présidents des groupes du socle commun.
Par Public Sénat
Publié le
Les Antilles à nouveau sur la trajectoire d’un cyclone majeur. Cette fois, ce sont la Martinique et la Guadeloupe qui sont menacées par Maria. Invité de Public Sénat, le député LR Éric Ciotti a adressé ses « pensées » aux habitants et a souhaité du « courage » aux forces de secours.
L’occasion pour lui de revenir sur ses déclarations polémiques après le passage d’Irma sur Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Il avait notamment accusé l’État de « défaillance » et avait réclamé la création d’une commission d’enquête parlementaire. L’élu des Alpes-Maritimes explique qu’il avait été « choqué par les images de pillages », tout en précisant avoir des « compétences limitées » en météorologie.
« Nous étions face à une situation d’une ampleur exceptionnelle, même si l’arrivée du cyclone avait été annoncée – je ne suis pas un climatologue, mes compétences en la matière, je le connais bien volontiers, sont limitées – ce qui m’a surpris, choqué, je réitère le mot, ce sont ces images […]
Est-ce que suffisamment de forces avaient été prépositionnées avant ? Sans doute pas, peut-être on manque d’anticipation. Les questions sont légitimes. »
Le député avait affirmé, à tort, qu’Irma « était déjà passé aux États-Unis ».
Se défendant de tout « esprit polémique », Éric Ciotti assure que son « état d’esprit » était de pouvoir « tirer les conséquences de ce qui n’a pas marché ». Égratignant au passage la communication élyséenne :
« Le président de la République est toujours animé par cette surenchère de communication. On va la séquence avec le lit de camp, le sceau d’eau. Tout est un peu surjoué […] c’est la communication à outrance. »
L'intégrale du mardi 14 janvier