Ouvrir les ports français aux migrants? « mauvaise idée » pour Ciotti

Ouvrir les ports français aux migrants? « mauvaise idée » pour Ciotti

Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (LR) a jugé dimanche que la demande italienne d'ouvrir des ports aux bateaux secourant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (LR) a jugé dimanche que la demande italienne d'ouvrir des ports aux bateaux secourant les migrants pour alléger la pression sur Rome était "une très mauvaise idée", estimant qu'il faut que les bateaux "retournent vers les ports d'origine".

"Sûrement pas, c'est une très mauvaise idée", a expliqué M. Ciotti sur RTL/LCI/Le Figaro, invité à réagir sur cet appel du ministre italien de l'Intérieur.

"Il faut stopper cette entrée sur la porte sud de l'Europe", a-t-il dit. "Ce qu'il faut faire, c'est que les bateaux qui récupèrent les migrants retournent vers les ports d'origine", a expliqué M. Ciotti. "C'est un débat que doit conduire l'UE", a-t-il dit.

"Cela n'empêche pas qu'il y ait des demandes d'asile qui soient faites depuis les consulats, depuis ces pays", a-t-il dit. "Si on accepte que ces personnes arrivent en Europe, il faut savoir que ces personnes vont s'installer définitivement en Europe", a-t-il affirmé.

L'Italie se plaint d'être livrée à elle-même face à la crise migratoire et appelle ses partenaires européens à davantage de solidarité. Le pays a enregistré depuis le début de l'année plus de 83.000 arrivées de migrants, en hausse de plus de 19% sur la même période en 2016, en provenance de Libye pour la plupart.

Les migrants sont ensuite transportés vers des ports italiens où ils sont hébergés dans des centres d'accueil dont la capacité est saturée.

Dans la même thématique

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le