PAC : la baisse des aides est « inacceptable » selon Stéphane Travert
Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, était l’invité de Territoires d’Infos, mercredi matin, sur Public Sénat. Interrogé sur la Politique agricole commune, il affirme que le gouvernement est ambitieux sur le sujet.

PAC : la baisse des aides est « inacceptable » selon Stéphane Travert

Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, était l’invité de Territoires d’Infos, mercredi matin, sur Public Sénat. Interrogé sur la Politique agricole commune, il affirme que le gouvernement est ambitieux sur le sujet.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, était en déplacement à Sofia en Bulgarie, pour une rencontre avec ses homologues européens. Les agriculteurs Français devraient subir une perte de 5 milliards sur les 55 milliards d’euros qu’ils perçoivent de l’UE, dans le cadre de la PAC.

Le ministre souligne son engagement sur le sujet : « Moi aujourd’hui je ne renonce à rien. Hier j’étais à Sofia, et la semaine dernière, j’étais à Madrid. Nous avons créé le groupe de Madrid, où avec six États membres, nous avons porté une ambition pour la PAC. Et hier, à Sofia, je n’ai eu de cesse de contacter d’autres États membres pour qu’ils puissent nous rejoindre, pour porter avec nous le mémorandum que nous avons créé. C'est-à-dire que nous puissions avoir un budget à hauteur des ambitions de la PAC » explique-t-il.

Selon Stéphane Travert, « ce qui a été proposé par la Commission, n’est ni plus ni moins un recul de la politique agricole commune, c’est aussi un risque énorme sur la viabilité de nos exploitations ».

Ces aides fournies par l’UE sont vitales pour les agriculteurs Français, et représentent parfois la moitié de leurs revenus. « C’est pourquoi nous avons voulu marquer dès le départ notre opposition. Nous avons jugé que c’était inacceptable, et donc nous n’allons pas l’accepter » réagit le ministre.

« Nous sommes au début de la négociation, et nous nous souhaitons que la PAC ne soit pas la variable d’ajustement des autres politiques (…). La PAC à un taux de retour important » déclare-t-il, avant de conclure : « La position de la France elle est claire sur ce sujet, (…) nous portons une ambition particulière sur la PAC, un budget ambitieux, à la hauteur des défis auxquels doit répondre l’agriculture ».  

Partager cet article

Dans la même thématique

PAC : la baisse des aides est « inacceptable » selon Stéphane Travert
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le