« Pacte législatif » des Républicains : « Si on partage les mêmes valeurs, on peut trouver des alliances pour un gouvernement », estime Hervé Marseille

Le président du groupe centriste au Sénat, à la fois soutien d’Emmanuel Macron et membre de la majorité sénatoriale de droite, se dit favorable à un rapprochement entre les deux blocs pour gouverner.
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Laurent Wauquiez, nouveau président du groupe de la Droite républicaine (anciennement Les Républicains), a proposé cette semaine un « pacte législatif » soumettant aux autres parlementaires une liste de propositions prioritaires, parmi lesquelles on retrouve des mesures sur l’immigration, la sécurité et le redressement des finances publiques.

Une initiative qu’Hervé Marseille, président du groupe centriste au Sénat, salue : « Il faut prendre en considération ce qu’ont dit les électeurs, on voit qu’ils sont nombreux à être attentifs aux problèmes de sécurité, de régalien… Si on partage les mêmes valeurs et qu’on a le souci du pays, on peut trouver des alliances et des accords pour un gouvernement. »

Une alliance du PS aux LR pour gouverner ? « Je pense qu’il n’y a pas d’autre solution »

Le sénateur centriste, membre de la majorité de droite au Sénat, est également président de l’Union des démocrates indépendants (UDI) qui soutient le bloc présidentiel. Une position intermédiaire qui conduit Hervé Marseille à souhaiter un rapprochement des deux forces pour gouverner, comme l’avait appelé de ses vœux Gabriel Attal en demandant la construction d’un « plan d’action » autour d’un bloc central allant des socialistes aux Républicains.

« Je pense qu’il n’y a pas d’autre solution », affirme le sénateur, « la proposition de Gabriel Attal répond d’ailleurs au pacte législatif qui est mis en musique par Laurent Wauquiez, sur des propositions qui se rapprochent de ce que demande Gabriel Attal. Il y a matière à une politique pour la France, pour les prochains mois. »

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

« Pacte législatif » des Républicains : « Si on partage les mêmes valeurs, on peut trouver des alliances pour un gouvernement », estime Hervé Marseille
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le