Paradise Papers : « La financiarisation de l’économie mondiale atteint ses limites » pour Rachid Temal
Invité de Territoires d’Infos, le sénateur socialiste du Val-d’Oise a réagi aux Paradise Papers. Cette enquête menée par un consortium de journalistes d’investigation, révèle les mécanismes de l’évasion fiscale qui coûtent près de 350 milliards aux États du monde entier. 

Paradise Papers : « La financiarisation de l’économie mondiale atteint ses limites » pour Rachid Temal

Invité de Territoires d’Infos, le sénateur socialiste du Val-d’Oise a réagi aux Paradise Papers. Cette enquête menée par un consortium de journalistes d’investigation, révèle les mécanismes de l’évasion fiscale qui coûtent près de 350 milliards aux États du monde entier. 
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

350 milliards d’euros de perte fiscale par an pour les États du monde entier et 20 milliards d’euros pour la France. Ces chiffres vertigineux qui éclairent sur l’état de l’évasion fiscale dans le monde résultent des Paradise Papers, une enquête menée par un consortium de journalistes dont ceux du journal Le Monde. Invité de Territoires d’Infos ce lundi, le sénateur socialiste Rachid Temal estime que ces révélations font mentir ceux qui « pensent que la mondialisation ne peut être qu’heureuse, je pense qu’il y a besoin de lutter contre les paradis fiscaux » ajoute-t-il.

« On voit bien que ce qu’il y a derrière cela ce sont des personnalités qui ont une capacité à faire transiter de continent à continent, de compte à compte, des sommes astronomiques » constate-t-il. Selon Rachid Temal, les Paradise Papers – qui sortent 2 ans après la révélation des Panama Papers – prouvent que « la financiarisation de l’économie mondiale, internationale atteint ses limites. »

« Dès 2008, Nicolas Sarkozy indiquait dans une fameuse conférence de presse que les paradis fiscaux, c’était fini, manifestement ce n’est pas le cas » regrette-t-il. Le sénateur socialiste du Val-d’Oise estime malgré tout que « le secret bancaire doit demeurer », « mais en même temps » Rachid Temal estime que « les banques et un certain nombre d’organismes internationaux (doivent) jouer le jeu. » Rachid Temal considère qu’il « faut une vraie conférence entre les États, les banques pour arrêter certaines pratiques. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Paradise Papers : « La financiarisation de l’économie mondiale atteint ses limites » pour Rachid Temal
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le