Alors que la procédure de Parcoursup s’est achevée vendredi dernier, 955 bacheliers restent toujours sans affectation. À l’heure du bilan, les réactions sont contrastées. Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, est satisfaite du système mais souhaite quelques améliorations pour 2019. Mais d’autres voix se font entendre depuis plusieurs mois et rejettent cette procédure d’admission.
D’autant plus que certaines universités ont mis en place des algorithmes pour sélectionner les candidats, sans qu’apparemment aucune transparence ne soit faite sur les critères utilisés par ces universités.
Une opacité que dénonce depuis des mois le sénateur communiste des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias. Il vient de recevoir une réponse de la CADA (la commission d’accès aux documents administratifs) : « Cela fait 6 mois que le gouvernement nous dit que les algorithmes locaux (…), ça n’existe pas (…) et là, la CADA dit que non seulement ils existent, qu’en plus ils sont communicables et que la ministre ne les connaît pas et ne les a pas vus. » explique-t-il.
Et de conclure : « On a remplacé l’aléatoire, le tirage au sort, par l’arbitraire. »