Parcoursup : « On a des échos très positifs de la part des lycéens », assure Blanquer

Parcoursup : « On a des échos très positifs de la part des lycéens », assure Blanquer

Le ministre de l’Éducation nationale réfute les informations du Monde qui révèle, ce mardi, une note confidentielle de l’inspection générale pointant « les difficultés philosophiques ou techniques » de Parcoursup.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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« Je ne confirme pas ce qui est présenté comme une fuite, où on reprend des extraits pour leur faire dire autre chose », balaie le ministre de l’Éducation nationale (voir la vidéo ci-dessous). Interrogé sur l’article du Monde qui révèle le contenu d’une note confidentielle de l’Inspection générale pointant « les difficultés philosophiques ou techniques » de Parcoursup (lire notre article). « Je ne veux pas encourager des pratiques de presse qui ne sont pas tout à fait souhaitables », rétorque Jean-Michel Blanquer avant d’assurer qu’il « n’y a pas de problèmes philosophiques mais il y a un progrès philosophique et un progrès technique ».

« Je ne confirme pas ce qui est présenté comme une fuite, où on reprend des extraits pour leur faire dire autre chose (…) Je ne veux pas encourager des pratiques de presse qui ne sont pas tout à fait souhaitables »

« Il est encore trop tôt pour faire le bilan mais on a des échos très positifs de la part des lycéens concernés », se targue Jean-Michel Blanquer qui évacue les critiques de certains lycéens et établissements qui se disent insuffisamment accompagnés. « Depuis le mois de novembre, il y a deux professeurs principaux dans chaque classe de terminale de France pour donner une aide personnalisée à chaque élève », assure le ministre. Selon lui, Parcoursup  « fonctionne comme prévu » et réussi à « mettre beaucoup plus d’humain dans ce processus ». « Il y a toute une aide personnalisée qui s’est mise en place, elle n’a peut-être pas été parfaite partout je veux bien le reconnaître », concède-t-il toutefois.

Parcoursup : « Je ne veux pas encourager des pratiques de presse qui ne sont pas tout à fait souhaitables », lâche Blanquer
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