Parcoursup : « Probablement qu’il y a encore des améliorations à faire », pense Frédérique Vidal
Face aux nouvelles manifestations lycéennes contre la réforme d’accession à l’université, la ministre de l’Enseignement supérieur répond que le gouvernement a « encore un devoir de pédagogie à faire ».

Parcoursup : « Probablement qu’il y a encore des améliorations à faire », pense Frédérique Vidal

Face aux nouvelles manifestations lycéennes contre la réforme d’accession à l’université, la ministre de l’Enseignement supérieur répond que le gouvernement a « encore un devoir de pédagogie à faire ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Des lycéens ont encore battu le pavé ce mardi pour protester contre la nouvelle plateforme « Parcoursup », qui a pris de relais de feue Admission Post-Bac (APB), pour orienter les futurs bacheliers dans l’enseignement supérieur. Les syndicats dénoncent notamment un « tri social » et une « sélection », qui ne dit pas son nom. « Je pense que ces manifestations démontrent que nous avons encore un devoir de pédagogie à faire », a réagi la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dans Sénat 360.

« Je leur réponds que c’est plus 22.000 places dès la rentrée prochaine dans l’Enseignement supérieur », a tenté de rassurer la ministre. « Je leur réponds que c’est 950 millions d’euros spécifiquement dédiés à une meilleure orientation, un meilleur accueil et un meilleur accompagnement vers la réussite ».

Chaque bachelier pourra « trouver sa place dans la filière qu’il souhaite »

Ce budget auquel elle fait référence s’étalera sur 5 ans et financera la réforme du premier cycle dans le supérieur. La ministre assure que les 22.000 nouvelles places seront réparties de sorte à ce que « chaque bachelier puisse trouver sa place dans la filière qu’il souhaite ».

Selon Frédérique Vidal, la nouvelle plateforme « semble convenir » aux parents d’élèves, qui jugent Parcoursup plus « informatif » que la précédente plateforme, selon elle. « Probablement qu’il y a encore des améliorations », concède-t-elle toutefois. Ce sera l’objet des propositions que sera amené à faire le comité scientifique et éthique, présidé par la juriste et ancienne ministre Noëlle Lenoir.

Partager cet article

Dans la même thématique

Parcoursup : « Probablement qu’il y a encore des améliorations à faire », pense Frédérique Vidal
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le