Paris 18e: deux candidats proches de Macron en tête dont El Khomri
Paysage politique insolite dimanche soir dans la 18e circonscription de Paris : là où la République en Marche ne présentait aucun...

Paris 18e: deux candidats proches de Macron en tête dont El Khomri

Paysage politique insolite dimanche soir dans la 18e circonscription de Paris : là où la République en Marche ne présentait aucun...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Paysage politique insolite dimanche soir dans la 18e circonscription de Paris : là où la République en Marche ne présentait aucun candidat, deux personnalités se réclamant du parti d'Emmanuel Macron s'affronteront au second tour, dont l'ex-ministre du travail Myriam El Khomri (PS).

L'ancienne collègue d'Emmanuel Macron, cible de nombreuses contestations en raison de la loi travail qui porte son nom, recueille 20,23% des voix dans le nord de la capitale. Elle est devancée d'un peu plus de 11 points à 31,76% par le juppéiste Pierre-Yves Bournazel, investi par LR.

Les deux candidats se réclamaient tous deux du parti présidentiel.

M. Bournazel, qui se présentait "sous les couleurs de la majorité présidentielle", avait été officiellement soutenu par le Premier ministre LR Edouard Philippe.

Mme El-Khomri, élue du XVIIIe depuis 2008 et investie par le PS, avait de son côté reçu le soutien de la ministre de la Culture Françoise Nyssen et de la sénatrice de Paris Bariza Khiari, déléguée nationale En Marche!.

Paul Vannier (LFI) rassemble 16,60%.

L'écologiste Caroline De Haas qui avait fait de l'opposition à la loi Travail le moteur de sa campagne, arrive en quatrième position avec 13,57%.

26 candidats se présentaient dans cette circonscription détenue par la gauche depuis 1997.

Emmanuel Macron avait obtenu 37,1% des voix au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon 24,4%, François Fillon 16,5% et le socialiste Benoît Hamon 13,1%.

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le