Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a réitéré vendredi à Bogota le soutien de Paris à la mise en œuvre de l'accord de paix signé en 2016 entre le gouvernement colombien et la guérilla des Farc, qui a mis fin à 50 ans de conflit.
"Les efforts du président (sortant Juan Manuel) Santos (...) ont permis de conclure un accord avec les Farc. Il reste désormais à bâtir une Colombie pacifiée et réconciliée. C´est une tâche délicate, ils pourront continuer à compter sur le soutien de la France", a déclaré M. Le Drian à la presse après avoir rencontré son homologue colombienne Maria Angela Holguin.
A l'occasion de sa première visite en tant que ministre des Affaires étrangères dans un pays d'Amérique latine, M. Le Drian a annoncé que la France offrira à la Colombie "près de 350 millions de prêt (...) pour l´aider à tourner la page après plus d´un demi-siècle de conflit".
Il a également annoncé "des dons à hauteur de 306.000 euros", pour l'aide à la réintégration d'ex-combattants et pour des opérations de déminage.
La Colombie est, après l'Afghanistan, le deuxième pays du monde le plus affecté par les mines anti-personnel, avec plus de 11.000 victimes au cours des trente dernières années.
Paris a également approuvé l'octroi d'un crédit supplémentaire de quelque 197 millions d'euros pour la lutte contre le changement climatique, a indiqué le ministère colombien des Finances.
Mme Holguin a souligné que la France est l'un des pays européens qui a le plus soutenu l'accord de paix signé fin 2016 avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui se sont depuis transformées en parti politique.
"La France a soutenu les projets de déminage et l'éducation agricole que nous pouvons avoir dans ces zones d'après-conflit", a-t-elle précisé.
Arrivé jeudi à Bogota, M. Le Drian - qui se rendra samedi à Cuba - a rencontré le président élu Ivan Duque (droite), très critique de l'accord de paix, ainsi que des organisations sociales et des chefs d'entreprise.
Grandes dates de l'ex-guerrilla des FARC
AFP
"Le président élu, Ivan Duque, m´a assuré de son attachement à une paix durable pour la Colombie", a déclaré M. Le Drian.
M. Duque, qui prendra ses fonctions le 7 août, s'est engagé à modifier l'accord de paix, qui a permis le désarmement de 7.000 combattants de l'ex-guérilla. Il s'oppose notamment à ce que d'anciens guérilleros accusés de crimes graves participent à la vie politique sans passer préalablement par la prison.
Les nouveaux parlementaires des Farc ont fait leur entrée le 20 juillet au Parlement colombien.
Le gouvernement du président sortant Juan Manuel Santos négocie également la paix avec l'Armée de libération nationale (ELN), considérée comme la dernière guérilla active du pays.
Le conflit armé en Colombie, qui a impliqué pendant une cinquantaine d'années organisations de guérilla, groupes paramilitaires, forces gouvernementales et trafiquants de drogue a fait plus de 260.000 morts, près de 83.000 disparus et 7,4 millions de déplacés.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.