Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Laurence Parisot, ancienne présidente de l'organisation patronale Medef et soutien d'Emmanuel Macron dans la campagne présidentielle, a affirmé jeudi sur la radio Europe 1 qu'elle n'avait jamais postulé comme Premier ministre du candidat d'En Marche!
"Je n'ai jamais postulé à cette fonction. Je finis par me demander si l'origine de cette rumeur n'est pas le Front National".
Répondant à une question soulevée par Marine Le Pen sur le choix éventuel de l'ex-présidente du Medef comme Premier ministre pendant le débat de mercredi soir, M. Macron a indiqué que "non", Mme Parisot ne serait pas nommée à la tête du gouvernement s'il remporte le scrutin dimanche.
"Hier soir, Marine Le Pen a déshonoré les Français qui ont voté pour elle. Je crois que beaucoup se sont sentis humiliés face à tant de vulgarité, de haine. C'était une farce (...). C'est le vrai visage de l'extrême droite que nous avons vu hier soir", a par ailleurs indiqué Mme Parisot.
"J'ai vu en face un Emmanuel Macron sérieux, ferme, ne se laissant pas piéger, destabiliser par les attaques, les invectives et les mensonges. Parce qu'il y a quelque chose d'extrêmement difficile à supporter quand vous êtes face à une telle avalanche de contre-vérités".
Politique
Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
Le
Politique
Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
Le
Politique
Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.
Le
Politique
Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.
Le
L'intégrale du 5 novembre 2025