Parlementaires en Syrie: l’un d’eux était des renseignements, accuse Assad
Le président syrien Bachar Al-Assad affirme que lors d'une visite de parlementaires français en Syrie l'un des membres de la...

Parlementaires en Syrie: l’un d’eux était des renseignements, accuse Assad

Le président syrien Bachar Al-Assad affirme que lors d'une visite de parlementaires français en Syrie l'un des membres de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président syrien Bachar Al-Assad affirme que lors d'une visite de parlementaires français en Syrie l'un des membres de la délégation était des services de renseignement, dans un entretien diffusé jeudi par plusieurs médias.

Interrogé par la radio Europe 1 et les chaînes de télévision TF1 et LCI sur des contacts personnels avec les services de renseignement français, il répond : "en fait, lors de la visite d’une délégation parlementaire en Syrie, un des membres de la délégation était du service de renseignement. Donc, ces contacts existent".

"Bien sûr le gouvernement français a déclaré qu’il s’agissait d'une délégation parlementaire, mais qu'il n'était pas concerné et qu'il désapprouvait. Ce n’est pas vrai : il y a bien entendu plusieurs canaux de communications", ajoute-il, sans plus de précisions.

Plusieurs délégations de parlementaires français se sont rendus en Syrie ces dernières années malgré les réprobations du gouvernement socialiste.

La dernière visite de parlementaires remonte à janvier, lorsque trois députés de droite, Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq et Jean Lassalle, se sont rendus à Damas puis Alep pour y passer le Noël arménien "en solidarité avec les Chrétiens d'orient".

Deux d'entre eux, M. Mariani et Dhuicq, s'étaient déjà rendus en Syrie à deux reprises depuis novembre 2015, malgré la désapprobation des autorités françaises. Ils avaient notamment rencontré en mars 2016 le président syrien.

Invité par ailleurs à commenter la fin du mandat de François Hollande alors que lui-même est toujours au pouvoir, Bachar Al-Assad répond: "Je ne l’ai jamais rencontré. Pour être franc je ne me soucie aucunement de lui et (...) ses 11% de popularité, ce qui je pense s’appelle toucher le fond comme jamais aucun de ces prédécesseurs dans l’histoire de France".

Dans la même thématique

Parlementaires en Syrie: l’un d’eux était des renseignements, accuse Assad
6min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : le Sénat dit non à la réforme du scrutin proposée par les macronistes

Le bloc central a essuyé un revers de taille ce mardi au Sénat, où sa réforme du scrutin municipal pour les villes de Paris, Lyon et Marseille a été rejetée par les groupes de gauche, mais s’est aussi heurtée à l’opposition de la droite sénatoriale, qui soutient pourtant le gouvernement. De nombreux élus estiment que ce texte a été pensé pour préparer le terrain à une alternance dans la capitale en 2026.

Le

Paris: Point Presse Les Republicains apres reunion avec F. Bayrou sur le scrutin a la proportionnelle
10min

Politique

En agitant la menace de sa démission, Bruno Retailleau met une « pression très forte sur le premier ministre » pour avoir la peau de la proportionnelle

Avec sa double casquette de ministre et de président des LR, Bruno Retailleau laisse planer la menace d’une démission si François Bayrou va au bout sur le mode de scrutin proportionnel, qu’il rêve d’instaurer. « Il ne s’agit pas de bluff », assure Mathieu Darnaud, à la tête des sénateurs LR. Mais à droite, on reconnaît que « les Français ne comprendraient pas une démission sur ce sujet ». Pour le ministre, il s’agit de ne pas rater sa sortie.

Le

SIPA_01184856_000064
7min

Politique

Violences en marge du sacre du PSG : « Le Sénat aura un avis à donner » sur une réforme de l’exécution des peines

Depuis plusieurs semaines, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin communique sur sa volonté de mener des réformes « radicales », en proposant la fin du sursis et des peines minimales pour certains délits. Des pistes qu’il a, à nouveau, formulées après les premières condamnations des auteurs de violences, en marge de la victoire du PSG. Au Sénat, les élus sont suspendus aux conclusions d’une mission sur le sujet.

Le

Comptes de la Sécurité sociale : « Il faut un véritable plan de retour à l’équilibre. Peut-être qu’il sera plus long, mais il sera plus réaliste »
6min

Politique

Comptes de la Sécurité sociale : « Il faut un véritable plan de retour à l’équilibre. Peut-être qu’il sera plus long, mais il sera plus réaliste »

Fait inédit, le gouvernement a demandé cette année à la commission des comptes de la Sécurité sociale de réfléchir à des « leviers de redressement ». Pour la rapporteure générale du budget de la Sécurité sociale au Sénat, la centriste Elisabeth Doineau, il est nécessaire de raisonner sur plusieurs années et de présenter un plan « réaliste » et donc réalisable.

Le