Parlementaires, présidents de régions, maires : la liste des élus qui quittent Les Républicains
En l’espace de 48 heures, deux sénateurs ont rendu leur carte du parti dirigé par Laurent Wauquiez. En réalité, le mouvement a commencé dès l’automne, au moment de l’exclusion de députés et ministres « constructifs ». Nous avons recensé ces élus.

Parlementaires, présidents de régions, maires : la liste des élus qui quittent Les Républicains

En l’espace de 48 heures, deux sénateurs ont rendu leur carte du parti dirigé par Laurent Wauquiez. En réalité, le mouvement a commencé dès l’automne, au moment de l’exclusion de députés et ministres « constructifs ». Nous avons recensé ces élus.
Public Sénat

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Mis à jour le

Ils sont en désaccord avec la ligne suivie par Laurent Wauquiez. Ou n’ont pas supporté l’attitude de leur parti, Les Républicains, à l’égard des députés bienveillants à l’égard de l’exécutif, ou de leurs camarades qui ont rejoint le gouvernement.

La mise en retrait du sénateur Emmanuel Capus, et les départs de la sénatrice Fabienne Keller, une proche d’Alain Juppé, et du député Antoine Herth, viennent s’ajouter à une liste, qui s’allonge de jour en jour.

En observant le nombre de départs rendus publics chez les parlementaires, toutes assemblées confondues, le mouvement reste marginal. Neuf personnes (députés, sénateurs ou eurodéputés), sur près de 250 parlementaires à jour de cotisation pour l’élection à la présidence de LR, ont claqué la porte du parti. Mais il traduit un divorce qui se consomme entre deux lignes de la droite.

Notre décompte (non exhaustif) des départs depuis l’automne :

  • 2 septembre : David Robo, maire de Vannes (Morbihan)

24 octobre : les exclusions des Macron-compatibles

10 décembre : l'élection de Laurent Wauquiez à la présidence de LR

16 février : l’enregistrement à l’EM Lyon est diffusé sur Quotidien

D’autres grands élus sont dans un espace d’entre-deux. Alain Juppé, le maire de Bordeaux, « prend du recul » depuis le mois de janvier. L’ancien Premier ministre avait indiqué le 15 janvier qu’il n’avait « pas l’intention de payer sa cotisation en 2018 ».

D’autres se posent également la question de rester ou non. «Je déciderai à la fin de 2018. Si je pars, je ne resterai pas sans adresse », avait prévenu Jean-Pierre Raffarin le 2 février.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Parlementaires, présidents de régions, maires : la liste des élus qui quittent Les Républicains
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le