Olivier Faure montre les muscles. Après avoir été nommé à la tête du parti socialiste, contre ses rivaux Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, le député de Seine-et-Marne n’entend pas laisser les « clubs » et les « clans » briser le très fragile parti. « Les clubs ont toujours existé » a-t-il rappelé. « S’ils arrivent à étendre notre propre sphère d’influence sur notre gauche ou sur notre droite, je prends. Si en revanche, ce sont de nouvelles façons de nous fracturer, alors je serai sans pitié ».
« Je ne laisserai pas ce parti qui a déjà été fracturé à de multiples reprises se fracturer à nouveau » a-t-il assuré, critiquant par la même occasion les attitudes de François Hollande et Benoît Hamon. « Maintenant il faut avancer ensemble. »
Olivier Faure va-t-il devenir une figure d’autorité ? « Si les circonstances m’appelaient à l’être, je le serai » promet-il. « Mais je ne le souhaite pas (…) Il y a une ligne à ne pas franchir et elle est simple : c’est le respect d’une discipline collective. On débat mais une fois que le débat a été tranché, il y a une parole unique. » Ses rivaux sont prévenus.