Pas d' »irrégularités » dans les comptes du candidat Macron, selon la commission de contrôle
Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron ne comportaient pas d'"irrégularités" aux yeux de la commission de contrôle, a affirmé...

Pas d' »irrégularités » dans les comptes du candidat Macron, selon la commission de contrôle

Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron ne comportaient pas d'"irrégularités" aux yeux de la commission de contrôle, a affirmé...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron ne comportaient pas d'"irrégularités" aux yeux de la commission de contrôle, a affirmé jeudi son président, François Logerot, après les révélations sur des avantages dont aurait bénéficié le candidat Macron.

"Les rapporteurs n'ont pas retenu d'irrégularités et la commission a suivi leur appréciation" sur ce point, a-t-il déclaré lors d'un point de presse.

"Personne n'est infaillible, mais nos rapporteurs ont fait un travail sérieux", a-t-il fait valoir.

M. Logerot a longuement défendu le travail de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) en présentant son rapport annuel d'activité.

Interrogé sur des "remises" dont le candidat Macron aurait bénéficié de la part de prestataires de services, il a souligné l'absence de "prix du marché" dans le secteur de l'événementiel.

Les éléments de comparaison des tarifs appliqués pour des locations de salles et autres prestations publiés par plusieurs médias "ne sont pas suffisament probants", a-t-il estimé.

"Très souvent les comparaisons portent sur des prestations de natures différentes, à des dates différentes. Il n'y a pas de comparaison possible", a poursuivi M. Logerot.

Après Mediapart et Le Monde en mai, Franceinfo a publié jeudi une enquête affirmant que le candidat d'En Marche! avait bénéficié de "prix cassés" et de "ristournes cachées" de la part de théâtres parisiens ayant accueilli ses réunions publiques.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pas d' »irrégularités » dans les comptes du candidat Macron, selon la commission de contrôle
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le