Si la France « n’a pas de politique proactive » pour faire revenir les jihadistes partis en Syrie, Nicole Belloubet assure qu’à leur retour « pas un n’échappait » à un suivi judiciaire. «Dès leur arrivée sur le sol français,elles (ces personnes) sont présentées à un juge, les hommes placés en garde à vue, les femmes également sont judiciarisées et les enfants aussi. Tous sont judiciarisés et une décision adaptée est prise au cas par cas » a-t-elle détaillé.
Pour autant, la ministre de la Justice refuse de parler de justice d’exception pour les jihadistes. « Ils sont tous présentés au parquet antiterroriste. C’est un parquet spécial à Paris. Ce n’est pas une justice spéciale, c’est une justice organisée de manière singulière ». Nicole Belloubet, indique « qu’en tant que garde des Sceaux », elle « n’aime pas » le terme de justice d’exception : « une justice adaptée et organisée de manière spéciale, oui ».