Patrick Bloche, directeur de campagne de Vincent Peillon, a déclaré vendredi qu'il n'y aurait "pas de revenu universel" dans le programme du candidat à la primaire organisée par le PS, considérant que "l'addition" serait trop lourde pour l'Etat.
"Ca coûte 300 milliards d'euros, c'est quand même un élément d'interrogation", a estimé le député socialiste de Paris.
"Quand on est candidat à la présidence de la République, on ne peut pas aligner les promesses qui évidemment provoquent la sympathie dans l'électorat qu'on vise, et d'abord l'électorat de gauche, avec à l'arrivée une addition qui n'a aucun rapport avec la capacité financière et budgétaire de l’État", a-t-il critiqué.
"Pas de revenu universel" a confirmé M. Bloche, rappelant que Vincent Peillon proposait en revanche un "bouclier fiscal pour les plus modestes".
M. Hamon avait estimé le 19 décembre que le coût de sa mesure pourrait se situer "entre 300 et 450 milliards d'euros", financé en partie par "un impôt unique sur le patrimoine qui fusionne tout ce qui existe (ISF, taxe foncière, droits de mutation)", la fusion de l'impôt sur le revenu et la CSG, la création d'une fiscalité sur les robots et les machines ainsi que la lutte contre l'évasion fiscale.