« Pas de revenu universel » dans le programme de Vincent Peillon
Patrick Bloche, directeur de campagne de Vincent Peillon, a déclaré vendredi qu'il n'y aurait "pas de revenu universel" dans le...

« Pas de revenu universel » dans le programme de Vincent Peillon

Patrick Bloche, directeur de campagne de Vincent Peillon, a déclaré vendredi qu'il n'y aurait "pas de revenu universel" dans le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Patrick Bloche, directeur de campagne de Vincent Peillon, a déclaré vendredi qu'il n'y aurait "pas de revenu universel" dans le programme du candidat à la primaire organisée par le PS, considérant que "l'addition" serait trop lourde pour l'Etat.

"Ca coûte 300 milliards d'euros, c'est quand même un élément d'interrogation", a estimé le député socialiste de Paris.

"Quand on est candidat à la présidence de la République, on ne peut pas aligner les promesses qui évidemment provoquent la sympathie dans l'électorat qu'on vise, et d'abord l'électorat de gauche, avec à l'arrivée une addition qui n'a aucun rapport avec la capacité financière et budgétaire de l’État", a-t-il critiqué.

"Pas de revenu universel" a confirmé M. Bloche, rappelant que Vincent Peillon proposait en revanche un "bouclier fiscal pour les plus modestes".

M. Hamon avait estimé le 19 décembre que le coût de sa mesure pourrait se situer "entre 300 et 450 milliards d'euros", financé en partie par "un impôt unique sur le patrimoine qui fusionne tout ce qui existe (ISF, taxe foncière, droits de mutation)", la fusion de l'impôt sur le revenu et la CSG, la création d'une fiscalité sur les robots et les machines ainsi que la lutte contre l'évasion fiscale.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Pas de revenu universel » dans le programme de Vincent Peillon
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

« Pas de revenu universel » dans le programme de Vincent Peillon
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

« Pas de revenu universel » dans le programme de Vincent Peillon
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le