Comme à son habitude, lorsque le Sénat examine un projet de loi d’urgence sanitaire, le président Groupe Les Indépendants – République et Territoires, n’a pas mâché ses mots pour brocarder ceux qu’il appelle « les trafiquants de fake news » et « les Sakharov de la dictature sanitaire ».
« Nous avons aujourd’hui trois certitudes : 1) Le vaccin empêche l’immense majorité des formes graves. 2) La probabilité d’un séjour en réanimation est dix fois supérieure chez les non-vaccinés. 3) Les services d’urgence sont remplis par la petite minorité qui refuse la vaccination », a-t-il lâché lors de la discussion générale portant sur le projet de loi de gestion de la crise sanitaire.
« Philippot, Asselineau, Le Pen, Dupont-Aignan ou Mélenchon, ce pacte germano-soviétique de la désinformation »
Puis, Claude Malhuret s’en est pris nommément à plusieurs membres de l’opposition, « ces politiciens aux abois qui essaient de se refaire la cerise […] Les Philippot, Asselineau, Le Pen, Dupont-Aignan ou Mélenchon, ce pacte germano-soviétique de la désinformation, ont été successivement pour la chloroquine, contre le vaccin, contre le passe sanitaire et maintenant contre le passe vaccinal, avec une infaillibilité absolue dans l’aveuglement. Ces amoureux des dictatures, il faut quand même qu’ils soient gonflés pour accuser le gouvernement et le parlement de prendre des mesures liberticides », a-t-il attaqué.
« La démocratie ça ne consiste pas à écouter des rebelles de supermarché »
Le sénateur adresse à Olivier Véran un raisonnement par l’absurde : « Quoique vous fassiez, Monsieur le Ministre, pour eux vous ferez mal. Je vous suggère une idée pour vacciner les 5 millions qui manquent à l’appel : interdisez le vaccin, ils exigeront que tout le monde se le fasse injecter », résume-t-il avant d’oser une paraphrase du général de Gaulle « La démocratie ça ne consiste pas à écouter des rebelles de supermarché sauter comme des cabris avec leurs pancartes en criant : « Liberté ! ».
Pour le sénateur de l’Allier, « l’idéal serait la vaccination obligatoire ». Vous ne la proposez pas parce que vous craignez que les boutefeux ne finissent par déchirer un pays exténué et parce qu’en démocratie il n’y a pas de moyen infaillible de l’imposer, et vous avez sans doute raison. Alors va pour le passe vaccinal […] Car en dépit des campagnes incessantes sur les réseaux antisociaux, les Français ont montré une remarquable compréhension, une remarquable patience et une remarquable responsabilité », a-t-il conclu.