Passeports de Benalla : Platret (LR) demande que la justice soit saisie
Gilles Platret, porte-parole des Républicains, a demandé vendredi que la justice soit saisie des rebondissements de l'affaire...

Passeports de Benalla : Platret (LR) demande que la justice soit saisie

Gilles Platret, porte-parole des Républicains, a demandé vendredi que la justice soit saisie des rebondissements de l'affaire...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Gilles Platret, porte-parole des Républicains, a demandé vendredi que la justice soit saisie des rebondissements de l'affaire Benalla qui sont, selon lui, "la continuation de l'opacité" dont Emmanuel Macron "a entouré certaines pratiques".

"Aujourd'hui, c'est la justice qui doit se saisir de ça", a-t-il déclaré sur RTL : "La justice a à connaître des actions de M. Benalla le 1er mai place de la Contrescarpe et autres agissements, mais il nous semble nécessaire qu'elle étende ses investigations".

"C'est une affaire dans l'affaire, c'est la continuation de l'opacité dont M. Macron a entouré certaines pratiques", a poursuivi le porte-parole LR à propos des passeports diplomatiques non restitués par l'ex-collaborateur du chef de l’État après sa mise à pied en mai.

"Il y a des faits qui peuvent être assimilés à des faits délictueux, c'est pourquoi nous souhaitons que la justice s'en empare", a-t-il affirmé.

"Nous demandons d'abord des explications à l'Élysée. M. Benalla n'est pas un agent autonome. Qui peut croire cette fable ?", a insisté Gilles Platret.

"On ne peut pas avoir un pouvoir à l'Élysée qui cache des choses, qui organise des polices privées pour la protection du président de la République et qui aujourd'hui donne l'impression - je suis prudent dans mes affirmations - qu'il n'a pas coupé les liens avec quelqu'un qui a travaillé pour lui dans la proximité et qui, comme par hasard, se retrouve sur les chemins du président de la République quelques jours avant qu'il n'y viennent lui-même", a conclu l'élu LR.

Le sénateur LR du Rhône François-Noël Buffet a estimé pour sa part qu'il fallait "mettre fin à cette simagrée". "Quelle crédibilité pour notre pays ?" s'est interrogé sur FranceInfo l'élu, membre de la commission d'enquête du Sénat qui avait auditionné Alexandre Benalla en septembre.

"Très inquiet de voir cette personne agir de la sorte" car "les hautes instances (de la République) n'ont pas mis bon ordre", il a souhaité entendre de nouveau M. Benalla sur cette question.

Dans la même thématique

Passeports de Benalla : Platret (LR) demande que la justice soit saisie
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Passeports de Benalla : Platret (LR) demande que la justice soit saisie
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Passeports de Benalla : Platret (LR) demande que la justice soit saisie
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le