L'Elysée "ne dispose d'aucune information" des services de l'Etat sur l'utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d'Orsay d'en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l'Elysée.
L'opposition exige des explications de l'Elysée, voire d'Emmanuel Macron, ainsi que des actions judiciaires à l'encontre de l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, soupçonné d'avoir conservé et utilisé un passeport diplomatique lors de récents voyages en Afrique.
"Des informations de presse font état de l’utilisation indue de passeports diplomatiques par un ancien collaborateur de la Présidence de la République, M. Alexandre Benalla", indique l'Elysée dans un communiqué.
La présidence "ne dispose à ce stade d’aucune information remontée par les services de l’Etat concernés sur l’utilisation par M. Benalla des passeports diplomatiques qui lui avaient été attribués dans le cadre exclusif de ses fonctions à la présidence de la République", précise l'Elysée.
Selon le site Mediapart, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron se serait servi d'un de ses passeports diplomatiques "pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël" ces dernières semaines. Début décembre, il s'est notamment rendu au Tchad et y a rencontré le président Idriss Déby.
Éléments biographiques d'Alexandre Benalla, ex-collaborateur de l'Elysée mis en examen pour avoir frappé des manifestants lors du 1er mai 2018
AFP
"Dès le licenciement pour motif disciplinaire de M. Benalla, la présidence de la République a demandé aux administrations compétentes (le ministère des Affaires étrangères, NDLR) de procéder aux démarches nécessaires afin que ces passeports soient restitués et ne puissent plus être utilisés".
L'Elysée rappelle aussi que l'ancien chargé de mission n'a "plus aucune mission de quelque nature que ce soit pour le compte de l’Etat justifiant de l’utilisation de ces titres" et ajoute avoir demandé au Quai d'Orsay "de prendre toutes les mesures appropriées compte tenu des informations mentionnées ci-dessus".
Le Quai d'Orsay avait déjà annoncé jeudi avoir réclamé plusieurs fois à Alexandre Benalla qu'il restitue ces documents. Le ministre des Affaires étrangères a décidé vendredi de saisir le procureur de la République.
C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
François Bayrou a réuni, ce vendredi, à Montpellier un comité interministériel des villes (CIV), très attendu par les élus locaux, à l’occasion duquel il a annoncé plus de 40 mesures axées sur la jeunesse et encourageant la mixité sociale dans les quartiers.