Patrick Balkany fixé lundi sur sa nouvelle demande de mise en liberté
La cour d'appel de Paris rendra lundi prochain sa décision après de nouveaux recours du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany...

Patrick Balkany fixé lundi sur sa nouvelle demande de mise en liberté

La cour d'appel de Paris rendra lundi prochain sa décision après de nouveaux recours du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La cour d'appel de Paris rendra lundi prochain sa décision après de nouveaux recours du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, qui a notamment demandé sa libération en attendant son procès en appel pour blanchiment, prévu du 3 au 19 février.

L'ancien baron des Hauts-de-Seine sera aussi fixé sur une demande de diminution de la caution de 500.000 euros, imposée dans le cadre du contrôle judiciaire strict auquel il est soumis en attendant son procès en appel pour fraude fiscale qui débutera mercredi prochain.

Patrick Balkany, pull fuchsia sur chemise rose, les joues plus creusées que lors de sa précédente demande début novembre, s'est dit "très choqué" que l'on pense qu'il puisse "s'enfuir".

"Je ne me suis jamais dérobé. Si j'avais dû partir, cela fait longtemps que je l'aurais fait", a déclaré l'élu de 71 ans à la cour.

Son nouvel avocat, Me Romain Dieudonné, a demandé sa mise en liberté, arguant que les risques de "concertation" ou de "pression" sur des témoins mis en avant par la justice pour maintenir son client en prison n'avaient "pas de sens" alors qu'en appel, seul le couple Balkany sera rejugé, tant dans le volet fraude fiscale que dans celui de blanchiment.

L'avocate générale a requis le maintien en détention de Patrick Balkany, jugeant que la défense n'avait apporté "aucun élément nouveau" et réaffirmant qu'il existait un "risque de fuite à l'étranger". Elle s'est également opposée à la diminution de sa caution, au vu de l'évaluation des biens et revenus du couple Balkany.

Me Dieudonné a rappelé que l'évaluation des biens du couple, telle que présentée par l'accusation, était contestée et que cela ferait précisément l'objet de débats lors des procès en appel.

Mi-novembre, la cour d'appel avait rejeté une première demande de mise en liberté de Patrick Balkany, liée à sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec incarcération immédiate le 18 octobre, notamment au motif d'éviter une "concertation entre les mis en cause" dans cette affaire impliquant des proches de l'édile et un milliardaire saoudien.

Patrick Balkany est incarcéré depuis le 13 septembre, date de sa première condamnation, à quatre ans de prison, pour fraude fiscale.

Son épouse et première adjointe Isabelle a été également condamnée dans ces affaires, à trois ans de prison pour fraude puis à quatre ans pour blanchiment, mais sans mandat de dépôt eu égard à sa santé fragile.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le