Patrick Kanner demande « un peu d’humilité » à Raphaël Glucksmann
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, le président de groupe Socialiste au Sénat a commenté la campagne de celui que représentera le PS aux Européennes, Raphaël Glucksmann.

Patrick Kanner demande « un peu d’humilité » à Raphaël Glucksmann

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, le président de groupe Socialiste au Sénat a commenté la campagne de celui que représentera le PS aux Européennes, Raphaël Glucksmann.
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il a un style, ce n’est pas le mien. » Patrick Kanner aurait préféré un candidat PS pour mener la liste aux Européennes mais il l’assure, Raphaël Glucksmann, issu du mouvement Place publique, a son soutien. Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, le président de groupe Socialiste au Sénat souhaiterait toutefois que ce nouveau venu en politique fasse preuve « d’un peu d’humilité ».  

« Je pense que la politique ce n’est pas un métier mais un savoir-faire », insiste-t-il. La société civile, oui mais il ne faut que l’estampille « politique professionnel » devienne une injure « pour tous ceux qui ont consacré et qui consacrent leur vie à l’intérêt général », prévient Patrick Kanner. Si l’agacement du sénateur est palpable, il ne vaut pas divorce : « Raphaël Glucksmann est notre tête de liste, ce que je lui demande simplement, ce sont des preuves d’amour ». Raphaël Glucksmann a émis quelques réticences à rejoindre le groupe Socialiste et démocrate au sein du Parlement européen, une position que Patrick Kanner n’approuve pas : « Je lui demande un peu d’humilité. S’il est élu, ce sera avant tout grâce aux forces du parti socialiste ».

Concernant ses pronostics pour les Européennes, Patrick Kanner estime que si le PS « était à 8 ou 9 ce serait une formidable étape pour demain ». Les sondages ne laissent pas présager un tel score pour le moment. Pas de quoi inquiéter Patrick Kanner : « Raphaël Glucksmann a progressé et je suis prêt à prendre ma part dans cette progression pour que le 26 mai on ne soit pas à 5 % ».

Dans la même thématique

Patrick Kanner demande « un peu d’humilité » à Raphaël Glucksmann
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Patrick Kanner demande « un peu d’humilité » à Raphaël Glucksmann
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Patrick Kanner demande « un peu d’humilité » à Raphaël Glucksmann
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le